DSN-first et Suite Intégrée : Oracle se positionne sur la paie française

Combien d’entreprises évitent de toucher à leurs systèmes de paie « parce que, pour le moment, ça marche » ? Et pourtant, les technologies sont obsolètes, compliquées à maintenir et nuisent à la productivité des gestionnaires. Encore aujourd’hui, trop de tâches (déclaratifs, contrôles…) sont réalisées en dehors des outils !

« En intégrant la paie France à l’ensemble de notre suite RH, nous offrons au service paie une capacité de collaboration inédite avec tous les acteurs de la DRH. Ils travaillent désormais sur la même solution, avec des processus partagés et coordonnés, accèdent aux mêmes outils analytiques, et à l’IA embarquée » explique Sylvain Letourmy, Directeur Stratégie Solutions RH, Oracle France.

Le lancement de ce moteur de paie est le fruit d’une longue maturation, entre l’expérience acquise à travers PeopleSoft au cours des 30 dernières années ( +100 000 bulletins par mois en France) et le déploiement du moteur Payroll Cloud dans plus de 60 pays.

« La France est l’un des derniers pays pour lequel nous localisons notre moteur car la paie française est l’une des plus complexes au monde » ajoute-t-il.

Ce moteur, lancé en partenariat avec HR Path, a été pensé nativement pour s’adapter aux spécificités de la paie française, et en particulier, pour mieux prendre en compte la DSN !

DSN-First : une approche qui change tout

Le moteur de paie Oracle Cloud se distingue par sa philosophie « DSN First ».

« La DSN constitue un élément structurant des processus de paie à un point tel qu’elle est devenue l’objectif final. Chez Oracle, la paie est conçue pour qu’à chaque acte de gestion RH (embauche, changement de situation, absence, … ) , la conformité DSN soit garantie. Le gestionnaire voit immédiatement l’impact de ses actes sur la déclaration », précise Sylvain Letourmy.

Ce parti-pris technologique vise à faire évoluer en profondeur l’organisation des services de paie, parfois même séparés en deux entités distinctes :

• d’un côté la production de la paie,
• de l’autre la gestion des déclarations sociales.

Une logique séquentielle « je prépare ma paie, puis je fais le déclaratif », qui trouve ici ses limites.

Avec le moteur Oracle pensé DSN First, la déclaration devient une brique native, intégrée dès le départ dans le processus de paie. Résultat : des gains de productivité, une meilleure fiabilité, et surtout une simplification majeure des processus.

Fini les contrôles en bout de chaîne : tout est anticipé et aligné dès l’entrée de l’information dans le SIRH.

« L’évolution de la DSN nous conduit vers un modèle plus interactif entre les entreprises et les services de l’État. On ne parle plus uniquement de déclarations post-paie, mais de transmission en continu : embauche, arrêt maladie, changement de situation… Le moteur DSN First facilite cette interaction dynamique et améliore la conformité globale de la paie », souligne Sylvain Letourmy.

La Suite Unique pour libérer toute la valeur

Le moteur de paie est d’autant plus performant qu’il est nativement intégré à la Suite Oracle Fusion Cloud HCM.

« Jusqu’à présent, nos clients déployaient leur Core RH chez Oracle et interfaçaient la paie avec un autre système. Désormais, tout est unifié. Données, processus, analytique, IA : tout repose sur une seule plateforme, sans ressaisie, sans doublon », explique Sylvain Letourmy.

Cette promesse est susceptible de séduire les directions RH comme les DSI, surtout dans un contexte d’obsolescence croissante des systèmes historiques et de frustration face aux approches best-of-breed.

« Pour nos clients déjà sur Oracle Fusion Cloud HCM, le win-win sera très rapide à constater. Les données RH sont déjà là et il ne reste en fait qu’à activer le moteur de paie pour obtenir les premiers calculs . »

L’IA au service du gestionnaire de paie

Et justement, les données ! Elles sont aujourd’hui le nerf de la guerre pour toutes les entreprises qui souhaitent tirer parti de l’IA et réinventer le quotidien de leurs gestionnaires de paie.

« Notre objectif, c’est que le gestionnaire puisse se concentrer sur son cœur de métier, pas sur des tableaux Excel. Qu’il retrouve du temps pour gérer les situations complexes, accompagner les collaborateurs et valoriser son expertise » poursuit-il.

Mais concrètement, de quoi parle-t-on ?

• Un contrôle automatisé et intelligent des résultats de paie : le moteur Oracle est capable d’identifier les anomalies ou éléments à risque au sein d’une population. Résultat : le gestionnaire peut focaliser son attention sur les seuls bulletins problématiques, là où son intervention a le plus de valeur ajoutée.
  
  
• Un assistant conversationnel dopé à l’IA « agentique » : un salarié peut poser directement des questions du type « Pourquoi ai-je 5 jours de congés payés ce mois-ci ? », et obtenir une réponse immédiate, contextualisée et argumentée.
  • On parle ici d’une IA explicative qui s’appuie sur la politique RH, les conventions collectives ou encore les données internes pour fournir une réponse claire dans un langage naturel.
  • Pour garantir la fiabilité des réponses, Oracle a fait le choix d’un LLM entraîné exclusivement sur des données professionnelles, afin d’améliorer la fiabilité des réponses.
    
    
• Du reporting avancé : la plateforme propose une vision unifiée de la paie, avec des tableaux de bord et prédictions fiables. Comme l’ensemble repose sur une même ligne de code, sans duplication de données, la cohérence est totale et les analyses sont immédiatement exploitables.