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Rémunérations 2017 : une tendance à la hausse

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PageGroup, le leader du recrutement spécialisé via notamment les marques Michael Page et Page Personnel, vient de publier l’édition 2017 de son étude de rémunérations. Fondée sur les rémunérations et les évolutions de 720 métiers répartis dans 23 secteurs professionnels, cette enquête pertinente permet d’établir une photographie inédite des tendances du marché de l’emploi, secteur par secteur, du technicien au cadre dirigeant

Rémunérations 2017 : une tendance à la hausse - © D.R.
Rémunérations 2017 : une tendance à la hausse - © D.R.

Focus. 

« Notre position sur le marché nous permet d’avoir un panel de candidats très représentatifs, issus de secteurs d’activités et géographiques très divers, avec plusieurs niveaux de responsabilités, et ainsi de bénéficier d’une base pertinente pour évaluer les tendances et leurs évolutions en matière de rémunération », explique en préambule Emmanuel Louzier, Directeur Général au sein de PageGroup. L’étude s’appuie ainsi sur les missions réalisées pour les clients PageGroup en 2015 et 2016, les entretiens effectués avec les candidats par les 530 consultants spécialisés, mais aussi sur l’analyse précise des données issues de leur base informatique.

Un contexte économique favorable

Grâce à une croissance annoncée pour 2016 entre 1,4 et 1,5 %, la tendance générale est très positive. « A partir de 1 % de croissance, le marché devient intéressant en matière d’emplois : sans parler aujourd’hui de pénurie, nous sommes sur un marché tendu avec évidemment une incidence sur le niveau de rémunération globale », analyse Emmanuel Louzier. Une note positive largement partagée par les candidats, puisqu’au 3e trimestre 2016, ils sont 44 % à se déclarer confiants dans l’amélioration du marché de l’emploi, un chiffre en hausse de 3 points par rapport au 2e trimestre. A noter également que quelle que soit la tranche d’âge interrogée, la majorité d’entre eux pense développer de nouvelles compétences (63 %) et évoluer professionnellement (54 %). Enfin, presque 1 candidat sur 2 considère que son périmètre de responsabilités va s’élargir (48 %) et que sa rémunération sera revalorisée (46 %).

Des salaires légèrement inflationnistes 

Du côté des cadres, où le taux de chômage reste relativement faible, autour de 5 %, avec une remontée du niveau des offres d’emploi, les salaires ont tendance à être légèrement inflationnistes. « Il n’y a pas d’envolée massive comme on a pu connaître par le passé lors de certaines périodes de croissance économique un peu euphoriques, mais plutôt une légère tension sur les salaires puisque les candidats peuvent désormais faire jouer la concurrence lors de leur recherche d’emploi », précise le Directeur Général. Quant au travail temporaire, les chiffres laissent également entrevoir de belles perspectives sur l’ensemble du territoire, aussi bien pour les techniciens que pour les cadres du middle et du top management. « Par ailleurs, nous voyons de plus en plus se développer dans l’intérim ce que l’on appelle le management de transition qui est un marché d’experts », note Emmanuel Louzier.

Embellie : tous les secteurs concernés

Soutenus par la croissance, tous les secteurs d’activités ont redémarré et sont désormais en tension. « Même le secteur du bâtiment et travaux public qui était en retard a recommencé à embaucher en 2016 », souligne le Directeur Général. Dans ce secteur, l’Île-de-France est particulièrement bien lotie grâce aux aménagements prévus pour le Grand Paris. A noter également que toutes les fonctions liées aux nouvelles technologies et au digital poursuivent leur montée en puissance et sont de plus en plus recherchées dans les entreprises. Comme le marché de l’emploi suit les tendances de l’économie, les métiers dédiés à la révolution numérique sont en effet en tension. « Même si les variances en fonction, de l’expérience des candidats ou de la situation géographiques perdurent, force est de constater que nous sommes aujourd’hui dans une conjoncture qui est très intéressante », conclut Emmanuel Louzier. 

Consultez l’étude de rémunérations 2017