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Hired : la plateforme de recrutement dont la French Tech ne peut plus se passer

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Née aux US en 2012 et implantée en France depuis juin dernier suite au rachat de sa petite sœur française Breaz, Hired se présente comme une place de marché sélective de recrutement positionnée sur les métiers de la « tech ». Le graal pour les entreprises qui ne parviennent plus à recruter leurs développeurs, designers ux/ui ou data scientists par les canaux traditionnels

Hired : la plateforme de recrutement dont la French Tech ne peut plus se passer - © D.R.
Hired : la plateforme de recrutement dont la French Tech ne peut plus se passer - © D.R.

Plus de 100 millions de dollars de levés

En 2014, quatre associés français créaient Breaz : une plateforme d’aide au recrutement de développeurs calquée sur modèle de Hired - qui cartonnait déjà de l’autre côté de l’Atlantique. En janvier dernier, Hired a finalement racheté Breaz - dont l’approche ultra pragmatique avait déjà séduit plusieurs centaines d’entreprises françaises. Parmi elles, des pépites tech comme LaFourchette, Blablacar ou LeBonCoin, mais aussi de nombreuses start-up prometteuses - et aussi quelques grands groupes. Un segment que Hired entend d’ailleurs développer en 2017.

1 candidat placé en CDI toutes les 30 minutes dans le monde

Hired met en relation la fine fleur des entreprises technologiques avec des candidats ultra convoités en recherche active d’un CDI. « Chaque semaine, nous avons un flux de candidats qui s’inscrit sur Hired. Nous les filtrons sur deux critères : leur réelle intention de chercher un nouvel emploi en CDI et leurs qualifications techniques. Au final, nous n’en gardons que 5 % en moyenne » explique Corentin Guillemard, cofondateur de Breaz désormais Directeur France de Hired. Pour cela, une approche « manuelle » comparable à celle des cabinets de recrutements- entretiens téléphoniques et tests techniques - vient compléter le travail d’un puissant algorithme. Tous les clients de ce club très select ont alors accès pendant 15 jours à la shortlist hebdomadaire de candidats. « 95 % des demandes d’entretien opérées via la plateforme obtiennent une réponse » observe Hired. Du jamais vu ! Pour attirer les talents, Hired mise sur une expérience hors norme. Par exemple, les candidats ont connaissance d’emblée du salaire proposé par les entreprises intéressées. Ils peuvent par ailleurs participer à un programme de parrainage avec des (gros) chèques cadeaux à la clé. « Plusieurs milliers de candidats s’inscrivent tous les mois sur la plateforme à Paris » indique Hired - qui est désormais présent sur 17 villes dans le monde - dont Londres et Paris pour l’Europe.

Un modèle économique « au succès »

« Nos clients ne paient rien avant d’avoir recruté en CDI. D’ailleurs, nous facturons à la date d’arrivée du collaborateur ; pas à la signature » souligne Corentin Guillemard. Si l’entreprise peut payer cash, il lui en coûtera 12 % du salaire brut annuel : une somme intégralement remboursée si la nouvelle recrue part pendant sa première période d’essai. « C’est entre 30 % et 50 % moins cher qu’un cabinet » constate Hired. La plateforme propose deux autres options de paiement : 1 % du salaire pendant 18 mois ou 2 % pendant 8 mois - avec un arrêt des prélèvements si le candidat prend la poudre d’escampette avant l’échéance. « Un cas de figure qui reste très rare » relativise toutefois le Directeur France. Et de conclure : « au regard de notre modèle, nous avons tout intérêt à présenter les meilleurs candidats et à s’assurer qu’ils restent le plus longtemps possible ».