Tribune : le transfert de connaissances doit s’accélérer, par Jason Hathaway
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Les entreprises évoluent-elles à un rythme de plus en plus soutenu ? Oui, si l’on se réfère aux rapports annuels des entreprises du S&P 500, du FTSE 100 et du DAX. « Vitesse », « rapidité », « agilité » reviennent en boucle pour illustrer cette accélération. Dans une économie mondiale confrontée à des changements incessants, une gestion active des connaissances devient donc primordiale pour les entreprises
Actuellement, seuls 19 % des employeurs ont mis en place des mesures pour éviter la perte des compétences détenues par les baby-boomers (Lindegren, 2015), alors que 98 % des entreprises souhaitent augmenter leur capacité à retenir et partager ses connaissances en interne (Dixon et Overton, 2017). L’acquisition et la transmission de savoirs sont d’autant plus importantes que 33 % des nouvelles recrues sont à la recherche d’un nouvel emploi dans les 6 mois suivant l’embauche et que le coût de remplacement d’un employé représente 10 à 30 % de son salaire annuel (Harvard Business Review). L’objectif est donc de créer des environnements où la formation s’assimile au quotidien afin de faciliter la prise de décision.
Quels avantages pour les entreprises ?
Les études montrent clairement les avantages considérables qu’offrent la gestion et le transfert des connaissances, en particulier dans cinq domaines :
1. Résultats commerciaux : la gestion des connaissances, des avantages compétitifs, une réduction des coûts…
2. Clients : les clients tirent partie des efforts menés, via l’amélioration de la qualité des produits, l’augmentation de la satisfaction client ainsi que la réduction des délais de commercialisation
3. Innovation : le transfert de connaissances assure l’avenir de l’entreprise en favorisant la R&D, le développement de nouveaux produits…
4. Processus : des initiatives de transfert de connaissances permettent d’obtenir des avantages comme l’augmentation de la productivité, la réduction des erreurs et des doublons, l’exploitation des connaissances internes existantes…
5. Collaborateurs : le transfert de connaissances apporte une stimulation de la motivation et de l’engagement ; l’acquisition rapide de compétences ; l’amélioration du travail d’équipe ; augmentation de la capacité à apprendre…
Les freins à la mise en œuvre
Il ressort que les obstacles les plus difficiles à surmonter ne sont pas uniquement liés à la technologie ou au financement, mais au facteur humain et à la collaboration. Ainsi, du côté des collaborateurs, des réserves liées au manque de motivation, d’assurance ou de confiance en soi s’avèrent être de réels freins. Par ailleurs, les personnes plus enclines à partager leurs savoirs naturellement finissent par ne pas s’impliquer par manque de soutien et de reconnaissance de la part de la direction ou du management.
Les facteurs clés de réussite
La perte des savoirs peut mettre en péril la survie et la compétitivité de l’entreprise. Nous avons identifié six facteurs clés de réussite :
- Définir une stratégie, notamment en matière de planification de la relève et de rétention du personnel ;
- Mettre l’accent sur la formation aussi bien en interne qu’en externe ;
- Investir dans une technologie et des compétences de transfert de connaissances ;
- Veiller à ce que la direction soutienne les initiatives ;
- Mettre en place des mesures incitatives pour les collaborateurs et les équipes concernés ;
- Former les équipes RH et L&D à cette pratique.
A propos de l’auteur :
Jason Hathaway est Director Content & Learning Solutions, CrossKnowledge. Il organisera un webinar sur ce sujet le 29 juin prochain. Informations et inscriptions disponibles : http://www.crossknowledge.com/fr/media-center/events/digital-learning-transmission-savoirs/ ?utm_source=exclusiverh&utm_medium=referral&utm_campaign=webinar-knowledge