Recrutement des jeunes diplômés : comment attirer leur attention et les fidéliser ?
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Le leader de solution d’acquisition des talents, iCIMS, a renouvelé pour la 2e année consécutive une grande étude mettant en confrontation les attentes de 1000 jeunes diplômés à celles de 500 responsables de la fonction RH sur le marché français. Focus sur les grandes lignes à retenir.
Salaire : « meilleur alignement »
Les attentes des jeunes diplômés sont-elles en adéquation avec celles des DRH ? Selon l’étude réalisée par iCIMS, les deux parties semblent cette année se rapprocher sur un point clé : le salaire.
« Pour la première fois, il y a un meilleur alignement entre les attentes salariales des jeunes diplômés et ce que proposent les entreprises », déclare Amandine Reitz, DRH EMEA au sein du Groupe iCIMS.
Le salaire attendu par les jeunes diplômés est ainsi de 29 600 euros et de 29 875 euros du côté des recruteurs.
« Il existe aujourd’hui une plus grande transparence dans la communication des budgets salariaux. Si la directive européenne sur la transparence salariale n’est pas encore appliquée, force est de constater qu’une annonce sur deux affichent désormais un salaire, ce qui permet aux candidats d’avoir une connaissance plus fine du marché du travail et d’être plus en adéquation avec la réalité », explique Amandine Reitz.
Par ailleurs, 44 % des jeunes diplômés déclarent ne pas postuler à une annonce si le salaire n’y est pas mentionné.
Autre vertu de cette transparence, la prétention salariale entre les jeunes diplômés femmes et hommes s’est fortement réduite en une année. L’écart est désormais de 2 700 euros, alors qu’il était de 4 600 euros en 2022.
« Nous pouvons espérer que dans un futur proche les jeunes diplômés femmes prétendront au même salaire que leurs collègues hommes, afin de faciliter la parité dès le début de leurs carrières », souligne la DRH EMEA.
Pour ce qui est du processus de recrutement, les jeunes diplômés s’attendent aujourd’hui à ce qu’il dure moins de 4 semaines, et plus précisément 3,89 semaines.
ChatGPT : un usage encore modéré
Alors que l’outil ChatGPT est dans toutes les conversations depuis quelques mois, l’étude d’iCIMS se devait bien entendu d’interroger les jeunes diplômés sur cette nouvelle tendance.
Et sur cette question, force est de constater que les Français sont plus contradictoires que leurs voisins anglais.
- 51,2 % des jeunes diplômés français déclarent ainsi ne pas avoir l’intention d’utiliser ChatGPT pour postuler contre 33 % pour les jeunes diplômés anglais.
- A contrario, 14,9 % des Français l’ont déjà utilisé contre 8,6 % pour les Anglais.
- Quant aux RH, elles sont fatalistes. Si 51,8 % n’apprécient pas que les candidats utilisent ChatGPT ou l’IA pour postuler, elles ont désormais bien conscience que ces pratiques font partie des nouvelles tendances.
« Pour le moment, il existe beaucoup de fantasmes autour de ChatGPT et de l’évolution de l’IA en général. Dès lors que les candidats ont un usage réfléchi et intelligent de ces outils, que ce soit pour améliorer leur lettre de motivation ou encore se préparer à un entretien, cela ne me pose aucun problème », observe Amandine Reitz.
Une évolution dans les critères de recrutement
Hormis le salaire qui est le critère numéro un comme attendu pour 72 % des jeunes diplômés, les critères les plus importants pour postuler sont :
- « un travail qui ait du sens »,
- « les possibilités d’évolution professionnelle »,
- « la flexibilité ».
« Force est de constater que les évènements des dernières années ont eu un fort impact sur les nouvelles générations qui arrivent aujourd’hui sur le marché du travail », analyse la DRH EMEA.
L’impact sociétal de l’entreprise et sa démarche RSE ont plus que jamais une importance pour les jeunes générations qui privilégient désormais le sens de leur travail à leur propre évolution professionnelle.
La crise sanitaire et le confinement ont également modifié le rapport au travail pour les jeunes diplômés qui placent en troisième critère de sélection de leur futur employeur : la flexibilité de leur mode de travail. Aujourd’hui, le format hybride semble est plébiscité.
« 16 % des jeunes diplômés interrogés ont même listé la semaine de 4 jours dans leurs critères, ce qui démontre une véritable attente quant à un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle », conclut Amandine Reitz.
Découvrez l’intégralité de l’étude 2023 sur les attentes des jeunes diplômés par iCIMS