Tribune - « Les 3 préjugés sur les tests psychométriques dont il faut se détacher » Lucia Mititel
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Nous le savons bien : les tests psychométriques sont à ce jour le moyen le plus efficace et abordable pour prédire le potentiel et la performance d’un candidat à un poste. Cependant, les préjugés ont la vie dure et leur appréciation globale est toujours un sujet propice à débats et polémiques
Pour tenter de mettre fin à ces préjugés, voici un décryptage de 3 idées reçues (et tenaces !) sur les tests psychométriques.
Préjugé nr. 1 : Les tests sont chers
Le coût semble le premier obstacle pour une intégration de tests dans le processus d’évaluation.
Pourtant, nous avons tous expérimentés l’impact néfaste d’une mauvaise décision en recrutement, que ce soit en terme financier -indemnités, frais divers, baisse du chiffre d’affaire- ou en coût indirects - frustration, délais de remplacement, démotivation des équipes, surcharge de travail.
L’objectif principal de ces évaluations est donc de réduire considérablement la marge d’erreur en recrutement à tous les niveaux d’une entreprise, y compris pour les postes clés.
Par exemple, l’utilisation de tests cognitifs en complément de l’entretien réduit de 24 % les erreurs de sélection. Et leur prédiction s’accroît sensiblement en les combinant avec des questionnaires de personnalité, de motivation ou d’éthique. Le bénéfice est de taille en sachant que le coût d’une erreur de recrutement ou de mobilité est estimé entre 50 % et 100 % du salaire annuel du salarié.
D’ailleurs, avec la démocratisation des tests, leur prix est aujourd’hui beaucoup plus abordable et l’interprétation des rapports bien individualisée est accessible à tout professionnel via une simple formation.
Préjugé nr. 2 : Je ne crois pas aux tests
Cette affirmation illustre plutôt une conviction personnelle qu’une vérité absolue.
Si nos intuitions sont utiles et nécessaires, elles sont souvent source d’erreurs. Parmi les éléments pouvant fausser une évaluation se situe l’expérience de l’évaluateur, les biais cognitifs, mais aussi un manque de connaissance de soi de la personne évaluée.
Le but des tests psychométriques est donc de contrebalancer les impressions subjectives de l’évaluateur par une mesure objective du comportement humain afin de mieux estimer les probabilités de réussite d’une personne à un poste donné.
Les tests psychométriques sont ainsi des précieux outils qui facilitent la prise de décision, de façon objective et non-discriminante. Ils reposent bien sur une démarche scientifique éprouvée et leur validité prédictive fait souvent l’objet des certifications délivrées par des organismes reconnus au niveau international.
Ceci permet de justifier auprès des utilisateurs des qualités intrinsèques des tests ainsi que leur fiabilité pour une utilisation dans le milieu du travail.
Préjugé nr. 3 : Les tests, c’est compliqué à mettre en place, je n’ai pas le temps !
Certaines personnes craignent qu’en intégrant des tests psychométriques dans les processus RH, elles ajoutent un temps considérable et retardent davantage la prise de décision, alors qu’en réalité, c’est le contraire.
Aujourd’hui, la planification, la passation et l’interprétation des tests est d’une rapidité et d’une simplicité extrême.
Les plateformes d’évaluation en ligne intègrent diverses fonctions de personnalisation telles que la configuration des référentiels de poste et de compétences propres à l’entreprise, la lecture de plusieurs rapports via un seul outil, ou bien la gestion de gros volume de candidats.
En outre, les tests psychométriques peuvent être administrés à tout moment et sur tous les supports en ligne. Vous recevez directement les résultats et en quelques minutes vous en savez plus sur vos candidats que lors d’un entretien en face à face.
Et maintenant, il ne vous reste qu’à dissiper les dernières doutes en passant une évaluation psychométrique !
Lucia Mititel - Responsable Communication, Central Test
https://www.centraltest.fr/