AssessFirst part à la conquête de l’Amérique
Le | Solutions d'évaluation
L’éditeur d’outils d’évaluation et de tests de recrutement AssessFirst s’est installé à New York cet été. L’implantation devrait servir de point de départ pour un développement à l’international
« Nous pensions aux Etats-Unis depuis un petit moment, car nous avons parfois des demandes de la part de clients là-bas, explique David Bernard, Managing Partner d’AssessFirst. Mais nous devions trouver un bon partenaire local pour une implantation réussie. » Mission accomplie avec Fisher Rock Consulting, qui servira de distributeur. Le choix de New York était une question d’opportunité, puisque la firme américaine est implantée là-bas, mais c’est aussi une décision stratégique qui devrait permettre de toucher la côte Est des Etats-Unis. Par ailleurs, d’un point de vue pratique, « pour un début, c’est plus accessible. » Les vols moins longs et le décalage horaire moins important que pour la Californie par exemple vont permettre à David Bernard et à son équipe d’être présents auprès de leur partenaire et de leurs clients outre-Atlantique.
Une adaptation culturelle
Un long travail de fond a dû être accompli avant de pouvoir lancer les outils d’AssessFirst sur le marché américain : « avec notre partenaire, nous nous sommes consacrés pendant quelques mois à l’adaptation culturelle. » L’idée : pouvoir évaluer les mêmes critères chez des publics très différents culturellement. Les tests ont donc dû être revus pour correspondre aux attentes des entreprises américaines. « Par exemple, en leadership, nous avons remarqué que les scores étaient supérieurs à la France en gardant les mêmes questions, nous avons donc dû réajuster l’outil afin d’obtenir des résultats plus pertinents. » Pour le moment, le modèle semble convaincre puisque quelques pistes intéressantes devraient mener à des signatures de contrats dans les mois à venir.
A venir…
D’autres évolutions sont prévues chez AssessFirst : en 2011, le module Job Profiler, qui rassemble actuellement une soixantaine de profils-cibles permettant aux recruteurs d’évaluer les candidats par rapport à un poste précis, devrait s’élargir pour proposer environ 250 profils. Par ailleurs, « nous devrions lancer une application iPhone gratuite à destination des candidats d’ici la fin de l’année. » Au programme : la possibilité de faire le point sur ses talents et d’avoir accès à des conseils d’évolution personnalisés en fonction des résultats.
Séverine Dégallaix