Guide pratique - Nouveaux outils GPEC : les tendances
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Contexte économique oblige, les entreprises essayent d’optimiser la gestion de leurs ressources internes et donc des compétences. Quelles sont les grandes tendances qui se dégagent pour les prochaines années ?
Travailler la GPEC comme un réseau social
La gestion de la mobilité interne est un enjeu essentiel
Jobboards internes, intranets… Les outils qui aident l’offre et la demande à se rencontrer se multiplient. « On va de plus en plus travailler la GPEC comme on travaille un réseau social, analyse Karim Quartier, associé chez Segeco Consulting, un cabinet de conseils dédié aux ETI et PME. Les DRH doivent résoudre le problème d’avoir plus d’informations en externe, sur les réseaux sociaux notamment, qu’en interne dans leur base de données. Je pense que demain nous serons dans un système où le collaborateur pourra indiquer ses expertises. De plus en plus d’intranets proposent déjà aux collaborateurs des interfaces où remplir des informations sur leur profil. La connaissance que l’on aura de ses collaborateurs va aller grandissante. »
Centraliser les données
Pour David Bellaiche, président d’Althéa Groupe, un cabinet de conseils RH et SIRH, la tendance est à la centralisation des données. « Plus les organisations sont complexes, plus il faut un référentiel commun du dossier du personnel (appelé aussi Core GA), sans quoi vous ne pouvez garantir l’unicité et la fiabilité des données. Il existe encore trop d’organisations au sein desquelles fournir au COEX le nombre de salariés exact nécessite plusieurs semaines de consolidation et de nombreuses manipulations manuelles. Alors, quid de la capacité de ces DRH d’apporter une analyse décisionnelle de haut niveau ? »
Un SIRH international
Les sociétés se métamorphosent, elles se globalisent. Face à la mondialisation, les systèmes d’informations ne peuvent plus être pensé de façon franco française. « Dans les dix prochaines années, nous allons assister à une transformation de la fonction RH prenant la composante internationale comme le point d’entrée de leur stratégie, souligne David Bellaiche. Pour cela, il faudra se doter d’un SIRH qui puisse permettre à la DRH d’être un vrai business partner de la croissance internationale. »
Magali Morel