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Smarterer : faites la place aux compétences

Le | Solutions d'évaluation

La start-up américaine, qui fournit aux demandeurs d’emploi des tests pour valider leurs compétences, vient de lever 1,75 million de dollars. L’occasion d’étendre le modèle à l’international

Smarterer : faites la place aux compétences - © D.R.
Smarterer : faites la place aux compétences - © D.R.

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Smarterer a le vent en poupe. Alors que la société basée à Boston passait il y a quelques semaines le cap des 10 millions de questions validées, elle vient également d’annoncer une levée de fonds d’un montant de 1,75 million de dollars. Parmi les investisseurs, on retrouve les fonds True Ventures, Google Ventures et une dizaine d’autres business angels. 

Depuis 2010, Smarterer propose aux demandeurs d’emploi une série de tests afin d’évaluer leurs compétences sur Excel (le plus demandé), HTML5, jQuery, Photoshop ou encore Facebook. Chaque jour, les utilisateurs répondent ainsi à plus de 70 000 questions sur 500 compétences différentes. Pour chaque test, ils disposent d’un temps restreint pour répondre à l’ensemble des questions et bénéficier d’une note sur 800. En quelques années, l’outil est devenu un véritable évaluateur de compétences aux États-Unis. « Les compétences deviennent un outil essentiel pour le recrutement et l’évaluation des candidats, ainsi que pour gérer nos réputations en ligne », signale dans un récent billet Jennifer Fremont-Smith, directrice générale de Smarterer. 

La fin du CV ?

Faut-il y voir la fin du CV, alors que de plus en plus de recruteurs se basent sur le critère des aptitudes pour faire leur sélection ? Les notes Smarterer fonctionnent déjà de manière complémentaire puisqu’il est possible de les insérer sur le CV, dans son profil LinkedIn ou Facebook et même d’intégrer le lien vers son compte Smarterer dans une signature de mail. Une application baptisée « Skill Sets » a également été pensée pour les entreprises désireuses d’ajouter les tests à leur application emploi en ligne. Différents partenariats avec About.Me et BranchOut notamment ont aussi été mis en place. 

En version anglaise 

L’investissement supplémentaire devrait permettre à la compagnie de poursuivre son développement sur le marché et de s’étendre à l’international via de nouveaux partenariats. L’une des principales faiblesses de l’outil demeure son unique version en anglais. Si Smarterer souhaite augmenter la part de non-Américains parmi leurs utilisateurs (ils sont aujourd’hui entre 85 et 90 %), il faudra forcément passer par l’étape de la traduction. 

Aurélie Le Caignec