Tribune - L’apprentissage continu, le nouveau challenge du service formation ?
Le | Lms
En décembre dernier, syndicats et patronat signaient un Accord National Interprofessionnel (ANI) sur la formation. L’objectif : réformer la formation continue pour favoriser le développement des compétences des collaborateurs tout au long de leur vie professionnelle. Ce nouvel accord propose notamment la création d’un compte personnel de formation attaché à la personne et qui la suit tout au long de sa vie (y compris dans les périodes de chômage)
Plus qu’une évolution de pratique, la réforme globale (ou l’ANI) a la volonté de transformer l’obligation de financer la formation en une obligation de faire de la formation ; autrement dit, passer d’une logique de gestion administrative et budgétaire à un renforcement du développement des compétences. Car ce sont bien les collaborateurs et leurs compétences qui font la force d’une entreprise. Celle-ci doit donc leur permettre, à travers la formation, de développer les compétences nécessaires à leur métier.
L’ANI va justement permettre au service formation de se recentrer sur ce rôle de développement des compétences. Pour cela, il faut aussi que les collaborateurs ne considèrent plus la formation seulement comme un droit, mais comme un véritable outil de développement professionnel. En réunissant ces deux conditions, le service de la formation va renforcer son rôle dans l’apprentissage continu des collaborateurs, en mettant en place de nouvelles façons d’apprendre pour permettre à chacun d’être plus performant dans son métier.
Une fenêtre pour innover
Quelle est la raison d’être d’un service de formation sinon de trouver les moyens pour que les collaborateurs apprennent en continu ? Jusqu’ici, une des complications pour atteindre cet objectif est le calendrier RH : il peut facilement se passer une année entre l’identification d’un besoin de formation lors de l’entretien annuel et l’octroi de la formation au collaborateur !
Quand on sait que 70 % des compétences acquises sont attribuées à la pratique de son activité professionnelle, 20 % aux interactions avec son entourage professionnel et seulement 10 % à la formation, on comprend que le service formation a un rôle important à jouer pour favoriser les apprentissages informels.
En devenant plus agile, le service formation va pouvoir étoffer son offre pour répondre avec plus de réactivité à des besoins immédiats. Aux formations classiques (présentiel, e-learning) vont ainsi s’ajouter de nouvelles manières d’apprendre et de se former.
Dans la pratique, il faudrait compléter l’offre de formations présentielles par de nouvelles façons de faire. Par exemple : créer une bibliothèque interne ou des listes de lecture (blogs, sites d’actualités et revues spécialisées, livres…) orientées selon les métiers des équipes afin de favoriser une mise à jour régulière de leurs connaissances. Le coaching pourrait aussi être généralisé, mais de manière plus opérationnelle, afin que chacun ait une référence interne pour la réalisation de ses missions au quotidien. Un système similaire est en vogue en Allemagne, où des entreprises font appel à leurs employés partis à la retraite pour venir ponctuellement et rapidement transmettre leurs connaissances. Le quick-learning, un email régulier avec un contenu très ciblé accessible en e-learning et qui ne demande que quelques minutes d’attention, peut aussi être une idée simple et efficace à mettre en place.
L’ANI est une excellente occasion de repenser la formation. Mais pour réussir ce challenge, le service formation doit se doter d’outils adéquates pour définir ses cibles, automatiser les processus… et proposer aux collaborateurs une plateforme de formation avec des contenus accessibles au fil de l’eau selon les besoins et agenda de chacun des collaborateurs. C’est dans cette logique que TalentSoft propose une solution centrée sur les objectifs de carrière et les compétences des collaborateurs, et bâtit des partenariats solides avec les plus grands acteurs de la formation et du e-learning.
A propos de Christophe Benveniste
Responsable Produit Carrières chez TalentSoft, Christophe Benveniste possède plus de 10 années d’expérience dans les Ressources Humaines, notamment en tant que Responsable du Développement RH au sein d’une grande société française de services informatiques. Au cours de ses différentes missions, Christophe a travaillé à la mise en place d’une Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences, a piloté la gestion des entretiens individuels et comités carrière, a coordonné la mise en place de SIRH, et a contribué à la gestion de la formation…
A propos de TalentSoft
TalentSoft est le leader européen de la Gestion Intégrée des Talents et des Compétences en SaaS. Plus de 3 millions d’utilisateurs sont connectés à TalentSoft dans plus de 100 pays.
Collaborative et intégrée, la suite logicielle TalentSoft délivre un équilibre unique entre acquisition de nouveaux talents, gestion de la performance et planification des emplois et des compétences. Elle dynamise le capital humain des entreprises et révolutionne l’expérience des processus et des prises de décision RH.
TalentSoft est la première solution de Gestion des Talents optimisée pour le Cloud au niveau mondial grâce à son partenariat stratégique avec Microsoft (Windows Azure). En 2013, TalentSoft se positionne à la 1ère place du classement français Deloitte Technology Fast 50 et à la 3ème place du classement européen Deloitte Technology Fast 500 EMEA pour le secteur « Logiciels ».
De nombreuses multinationales ont fait le choix TalentSoft : Accor, Aéroports de Paris, Air France, Arkadin, Bata, Bolloré, Bouygues, Bull, Canal+, Clarins, Crédit Mutuel, Dassault, Elior, EADS, ERAM, Euromaster, Française des Jeux, Galeries Lafayette, Ingenico, Invivo, Groupe La Poste, Limagrain, M6, Mazars, Midas, Pernod Ricard, Randstad, Safran, Sage, Seb, SFR, SNCF, TF1, Total, Toys’R’Us, Vinci et Zodiac Aerospace.
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