Qoveo consolide sa présence internationale
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L’éditeur lyonnais de solutions e-learning annonce deux nouvelles collaborations significatives avec des grandes entreprises russes. Avec 40 % de son chiffre d’affaires réalisé à l’export en 2011, Qoveo entend conforter son assise en Russie et en Tunisie et conquérir le marché africain. Notamment grâce à son implantation au Maroc prévue d’ici la fin de l’année
Qoveo signe avec deux géants russes
« Alors que la Russie représentait déjà 10 % de notre chiffre d’affaires l’année dernière, nous visons un objectif de 20 à 30 % en 2012 », indique Denis Le Chevallier, DG de Qoveo. Les récents contrats signés avec les entreprises ARMZ, filiale du n° 1 du nucléaire en Russie et Sperbank, le leader russe du crédit, n’y sont sans doute pas pour rien. Former 11 000 collaborateurs de la première au management de la performance à travers un module ad-hoc et 30 000 managers de la seconde aux standards de la qualité de service, telle est la mission confiée à Qoveo qui compte 5 salariés sur place. « Ces entreprises ont souhaité importer des modes de fonctionnement RH occidentaux pour développer des plans de formation sur-mesure. Charge à nous, avec l’aide d’experts locaux, d’ajuster ces modules aux spécificités culturelles russes », précise le dirigeant de Qoveo. « Entre la Sibérie et Moscou, les logiques de management sont très différentes », constate-t-il.
Cap sur l’Afrique
Déjà implanté en Tunisie - un pays qui lui ouvre les portes du Moyen Orient -, Qoveo compte installer un bureau commercial au Maroc d’ici la fin de l’année. Consolider sa présence dans ce pays lui permettra en effet d’initier son développement en Algérie, mais aussi en Afrique subsaharienne qui a de gros besoins en termes de formation en management de proximité. Objectif affiché en 2012 : 50 % du chiffre d’affaires à l’export. De grandes ambitions internationales, à l’heure où d’autres poids lourds de l’édition RH comme Lumesse ou Silkroad développent des outils de formation. « Les spécialistes du E-learning restent les petites entreprises comme la nôtre, juge toutefois Denis le Chevallier. Notre offre est complémentaire avec celles des grands éditeurs : tandis qu’ils se concentrent sur la diffusion de savoir, nous travaillons plus spécifiquement sur la formation au savoir-être. »
Gaëlle Fillion