Gfi entend décliner Chronotime par industrie
Le | Gestion des temps
Solution éprouvée de gestion des temps et des activités, Chronotime Workplace bénéficie d’importants efforts de R&D. Après avoir développé une version aux établissements de santé, l’éditeur GFIdevrait cibler d’autres secteurs d’activité
Il est rare qu’une solution RH bénéficie d’une telle antériorité. Cela fait plus de 30 ans que la division software de GFI commercialise Chronotime, une offre de gestion des temps et des activités. Six millions de personnes en Europe utilisent aujourd’hui cette solution pour gérer leurs plannings individuels ou partagés dont les employés de Manpower, Nestlé et BNP Paribas ou les agents de la Ville de Paris et du Ministère de la Justice.
Disponible en hébergement local (on-premise) ou en mode SaaS, la solution s’adresse aux ETI de plus de 1000 collaborateurs et aux grands comptes, qu’il s’agisse d’entreprises privées, de collectivités locales, d’administrations ou d’hôpitaux. « Optimiser le temps de ses collaborateurs est une demande transverse du marché, elle intéresse tout type d’organisation à la recherche de performances opérationnelles », observe Christian Harnisch, directeur de la business line software de GFI. C’est la raison pour laquelle l’éditeur, qui affiche une croissance organique de 7,4 % (toutes activités confondues), a récemment lancé une offre de gestion du temps spécifiquement dédiée aux établissements de santé. Elle envisage de décliner la plateforme à d’autres verticales. « Les clients attendent de nous cette expertise métier. Il s’agit de réduire la période de paramétrage pour arriver au time to market le plus court possible. »
Une centaine de personnes à la R&D
Récemment rebaptisée Chronotime Workplace, la solution est l’œuvre d’une centaine de personnes travaillant à temps complet au développement de l’outil. Disponible sur tous les devices, en central ou en mobilité, afin de rendre l’information (absences, congés, plannings) accessible à tous, la solution engage les utilisateurs en leur laissant davantage d’autonomie, notamment pour gérer leur planning et les imprévus. Pour Christian Harnisch, « cette décentralisation libère du temps au manager dont la plus-value n’est pas dans le décompte des heures travaillées des membres de son équipe. »
Enfin, du côté de la DRH, la puissance du moteur de calcul doit garantir la cohérence des données et s’assurer du respect à la conformité réglementaire.Chronotime Workplace a vocation à s’intégrer aux différentes solutions RH du marché et tout particulièrement à celles dévolues à la gestion de la paie. L’établissement des bulletins de paie se basant, en effet, sur les temps de présence et les périodes de congé. L’intelligence artificielle fait aussi partie des axes de travail de la société. GFI travaille sur des chatbots dédiés à ses trois cibles : les collaborateurs, les managers et les gestionnaires RH. Côté RH, le machine learning doit par exemple permettre de faire de l’analyse prédictive sur la gestion de la masse salariale.
Xavier Biseul