Les logiciels de gestion des temps ont-ils la cote ?
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Les logiciels de gestion des temps sont plutôt appréciés dans la sphère de l’entreprise. En plus de fiabiliser certains processus administratifs, ils contribueraient à la paix sociale, donc à la relation entre l’employeur et l’employé, d’après la 8e édition du Baromètre RH réalisée entre octobre et novembre 2014 par Bodet Software et le CXP
Des entreprises bien outillées
Le Baromètre RH de Bodet Software, mené auprès de 350 personnes de toutes les strates hiérarchiques de l’entreprise (directions générales, DRH, managers, employés…), révèle que 80 % des sociétés disposent aujourd’hui d’un logiciel de gestion des temps opérationnel. Un pourcentage qui grimpe à 87 % pour les entreprises de plus de 3000 salariés. Ces résultats, qui ont le mérite de confirmer la maturité du marché, doivent toutefois être pris avec des pincettes puisque 40 % des sondés sont des clients de l’éditeur. « L’un des enseignements de cette étude, c’est que l’outil de gestion des temps est désormais décentralisé à tous les étages de l’entreprise. Un manager ou directeur sur deux accède tous les jours à son logiciel », illustre Vincent Noyet, directeur marketing.
Une confiance quasi-aveugle dans les logiciels
Si 97 % des utilisateurs font confiance aux résultats donnés par leur logiciel de gestion des temps, seuls 25 % savent systématiquement les expliquer. Preuve en est que les règles de calcul pour évaluer un solde d’absence ou un compteur d’heures supplémentaires ne sont pas toujours bien comprises. Un sujet sur lequel Bodet Software apportera des améliorations dans la nouvelle version de sa solution logicielle, qui verra le jour en septembre. Au-delà du calcul des temps de travail, ce type d’outil facilite la résolution de conflits. « Dans près de deux cas sur trois, il permet de régler des réclamations internes », souligne-t-il. La paix sociale est d’ailleurs citée comme le second avantage de ce logiciel, derrière la qualité des résultats, et devant le gain de productivité et le gain financier.
La badgeuse séduit
Les efforts des éditeurs pour rendre les terminaux de pointage attractifs semblent payer. « La badgeuse est perçue positivement par 77 % des sondés. Elle n’est donc plus considérée comme un système de flicage, mais comme un outil au service de la paie puisque 88 % des entreprises ayant un progiciel de gestion des temps choisissent de l’interfacer avec leur logiciel de paie », indique Vincent Noyet. Dans un tiers des cas, la badgeuse constitue un moyen de communication entre les salariés et le service RH de l’entreprise. « Les directions semblent volontaires pour s’appuyer sur ce terminal pour délivrer davantage de services à leurs collaborateurs tels que la consultation des plannings, la saisie des notes de frais, la demande de formations, la réservation de matériel… », conclut-il.
Aurélie Tachot