En fort développement, EURECIA séduit les assistantes
Le | Gestion des temps
Cet éditeur toulousain vient de signer un partenariat avec la Fédération des Métiers de l’Assistanat et du Secrétariat (FFMAS). L’occasion de faire le point sur l’activité de ce précurseur sur le marché des logiciels de gestion administrative des RH en mode SaaS
Une offre 100 % SaaS
Comment remplacer le tableau Excel par une solution simple et puissante sans avoir recours à un SIRH surdimensionné ? Une question à laquelle Pascal Grémiaux, PDG d’Eurécia, apporte une réponse dès 2006 en concevant un logiciel multilingue, disponible sur abonnement uniquement. Gestion des congés et des absences, gestion du temps, des notes de frais et des plannings : 4 modules principaux autour desquels s’articule dès le départ l’offre Eurécia. Depuis, la problématique du dossier salarié est notamment venue compléter l’offre. L’interopérabilité des modules reste le point fort de cette solution qui a déjà convaincu 250 clients, de la PME française aux grands comptes internationaux. « La gestion des tickets restaurants est reliée à celle des absences ou des notes de frais », explique par exemple Pascal Grémiaux.
Un partenariat avec la FFMAS
Aller à la rencontre des assistants pour recueillir leurs retours d’expériences et réfléchir au rôle des nouvelles technologies dans leur quotidien, c’est là l’enjeu du partenariat qu’Eurécia vient de signer avec la FFMAS. « Nous préparons un tour de France de conférences-débats organisé par la Fédération », résume Pascal Grémiaux.Une bonne occasion pour présenter aux principaux intéressés des outils informatiques voués à optimiser leur productivité.
Des perspectives de développement
Entreprise indépendante de 12 personnes, l’éditeur ne cache pas ses fortes ambitions de développement. « Avec un CA de 700 K€ en 2011, doublé par rapport à l’année précédente, nous visons la barre du million en 2012 », précise Pascal Grémiaux. L’entreprise vient d’ailleurs d’initier la création d’un réseau de partenaires qui compte déjà 30 personnes en France et au Maroc. S’il admet volontiers qu’Eurécia ne sera jamais spécialiste de la comptabilité ou de la paie, Pascal Grémiauxréfléchit avec son équipe à des systèmes de badgeurs dématérialisés et de coffre-fort électroniques des salariés. Quant au développement d’un véritable outil SIRH en mode SaaS intégrant aussi bien la gestion administrative que celle des talents ou des formations, ce n’est pas à l’ordre du jour d’Eurécia. Un créneau pourtant porteur qui pourrait vite intéresser ses concurrents.
Gaëlle Fillion