3 min avec Matthieu Bell, co-fondateur de Jobtruster
Le | Intérim
Chaque mois, de nouvelles start-ups apparaissent avec pour objectif de fluidifier le marché du recrutement. Peu, par contre, trouvent leur modèle économique. Jobtruster fait partie de ces rares élues. Cette plate-forme de mise en relation entre les entreprises et les cabinets de recrutement, réunie aujourd’hui 100 employeurs et 200 cabinets. Et ce n’est qu’un début, comme nous l’explique en vidéo Matthieu Bell, co-fondateur de Jobtruster
Lancée en octobre 2014, Jobtruster est une plate-forme d’intermédiation entre les entreprises qui recrutent d’un côté et les cabinets de recrutement à la recherche de missions de l’autre. En quelques clics, le responsable recrutement décrit le profil recherché et la solution de Jobtruster lui propose des cabinets experts sur ce type de postes. Une fois la mission validée, les cabinets peuvent entamer leur chasse. Ici, l’exclusivité n’a pas lieu, tous les intervenants de la chaîne ne sont rémunérés qu’en cas de succès.
Ce positionnement clair a été très bien accueilli. Après 16 mois d’activité, 100 entreprises, dont 10 du CAC 40 comme Michelin et Saint-Gobain, ont confié des recrutements à des cabinets via Jobtruster. De l’autre côté, 200 cabinets sont référencés et acceptent les missions porposées. Et ce modèle en ligne fonctionne : sur 10 recrutements lancés, près de 8 aboutissent.
Les trois jeunes co-fondateurs de Jobtruster ont ainsi pu s’entourer d’une équipe de 7 personnes. Tous ont un même et unique objectif : la réussite des missions déposées sur leur outil. Financé sur fonds propres depuis sa création, Jobtruster affiche de belles ambitions pour 2016 et n’exclut pas d’ouvrir un jour son capital à des partenaires financiers. Matthieu Bell, l’un des co-fondateurs de Jobtruster, nous décrit plus en détails les rouages de la belle mécanique de Jobtruster.
Laurent Pilliet