TalentPlace améliore sa place de marché entreprises-cabinets de recrutement
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TalentPlace est parti d’un constat simple : dans les rapports entreprises/cabinets de recrutement, ce sont ces derniers qui maîtrisent les acomptes, les honoraires et les durées. TalentPlace a décidé de renverser la machine, ce sont maintenant les entreprises qui mènent la danse
TalentPlace a lancé il y a un mois une version améliorée de son site Internet : l’architecture du site est plus solide avec notamment un backoffice plus complet et une base de données plus puissante. Mais le principe reste le même ! « Les entreprises inscrites rédigent leurs besoins en recrutement, fixent leurs propres tarifs et leurs délais » explique Thomas Laquêche, directeur associé de TalentPlace. En moyenne pour un poste, les entreprises proposent 11 000 euros. Et ce sont aux 71 cabinets de recrutement qui travaillent avec TalentPlace, de participer ou non au recrutement. Chaque cabinet participant envoie cinq CV. Durant cette première étape, les entreprises et les cabinets de recrutement sont anonymes. L’employeur sélectionne parmi les profils proposés ceux qu’il souhaite recevoir en entretien. « Il n’y a pas d’acompte, l’entreprise paye une fois le processus de recrutement réussi. On lui envoie alors une facture (75 % pour le cabinet et 25 % pour TalentPlace) » indique Thomas Laquêche.
Cinquante entreprises inscrites
Pour le moment, TalentPlace travaille avec une cinquantaine d’entreprises, des PME à 80 %, dans les secteurs des télécommunications, des nouvelles technologies, du bâtiment et des médias. Depuis début 2011, TalentPlace a effectué 34 recrutements.
Créée en 2008, l’entreprise est constituée de quatre associés : deux actifs et deux investisseurs. Ils viennent tous du secteur du e-recrutement. Avant de travailler chez TalentPlace, Thomas Laquêche était chef de projet web pour un outil de e-recrutement. Une chargée d’affaire complète l’équipe. « TalentPlace a un objectif bien précis : être un acteur majeur dans le recrutement auprès des entreprises du CAC 40. » conclut Thomas Laquêche.