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Projet SIRH SAAS - Trois conseils pour réussir son implémentation

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Ce n’est pas parce qu’un projet SaaS peut être déployé facilement et dans des temps records qu’il faut négliger certains paramètres. Voici quelques règles à suivre pour réussir son implémentation durant la mise en oeuvre comme dans la conduite du changement. 

Ne pas négliger la phase projet

Projet SIRH SAAS - Trois conseils pour réussir son implémentation
Projet SIRH SAAS - Trois conseils pour réussir son implémentation

« Un projet SaaS reste un projet SI à part entière », souligne Estelle Damoiseau, consultante experte en charge de l’offre SIRH chez mc2i, avec ses ressources dédiées, ses décisions, son échéancier. L’équipe devrait donc être composée d’intervenants métier et de représentants SI avec un lien fort entre les deux. Il ne faut pas l’oublier : « La solution SaaS doit s’intégrer aux outils déjà existants  », rappelle la consultante. Ce qui implique des notions d’homogénéisation sur plusieurs aspects comme la charte graphique et la méthode d’authentification. Les équipes juridiques devraient également être sollicitées sur les aspects Cnil (nature des données, hébergement). À ne pas négliger non plus, le lien à créer avec les représentants de l’éditeur. « Il faut davantage pousser les ateliers de travail en SaaS que pour des logiciels traditionnels », a expérimenté Christophe Picard, responsable du pôle outil talent et CRM salarié à la BPCE.

Prendre en compte le changement de l’organisation


Même avec une mise en oeuvre rapide, tout nouvel outil implique forcément un changement dans l’organisation. « Les projets sont de plus en plus transversaux. Il ne faut pas surestimer cet aspect. Il sera donc nécessaire d’avoir une organisation qui permette de vérifier que l’on pose les bonnes actions sur les différents processus et que l’ensemble est cohérent et optimum notamment sur des projets internationaux », indique David Guillocheau, directeur associé du cabinet Talentys.

Garantir l’acceptation des salariés

Pour y arriver, « une équipe assez représentative de l’entreprise doit être présente autour du projet », pense Olivier Laurent, directeur associé du cabinet Althéa Groupe. Une équipe d’ambassadeurs capable de parler en bien du projet aux différents salariés de l’entreprise et de les rassurer sur les changements à venir. Si la majorité des outils RH en SaaS ont été pensés pour une prise en main quasi immédiate, les professionnels RH devront de leur côté passer par une étape de formation pour se familiariser avec le nouveau logiciel. « Il ne faut pas négliger les acteurs back office pour lesquels une formation sera nécessairre, souvent en présentiel », estime Estelle Damoiseau.

Aurélie Le Caignec