Carton plein pour le Salon du Travail de L’Express !
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Le Salon du travail et de la mobilité professionnelle, qui s’est déroulé en fin de semaine dernière à Paris, devrait rester dans les annales ! Avec ce rendez-vous entièrement dédié aux parcours de carrière, L’Express a enregistré une affluence en nette progression : 30 000 personnes à la recherche d’opportunités ont foulé les allées de la Grande Halle de la Villette
Pendant deux jours, la Grande Halle de la Villette a vibré au rythme des conférences, des ateliers et des jobs dating. A l’occasion du Salon du travail et de la mobilité professionnelle, qui s’est tenu vendredi et samedi, environ 30 000 personnes se sont penchées sur l’évolution de leur carrière. Une fréquentation record qui démontre que l’emploi reste au cœur des préoccupations des Français, alors que la courbe de chômage frôle la barre des 11 %. Si ce rendez-vous, organisé par L’Express, a remporté un vif succès, c’est qu’il a relevé un pari difficile : faire cohabiter, de manière équilibrée, plusieurs espaces différents mais aux thématiques complémentaires. En l’occurrence : « Je cherche un job », « Je me forme », « J’entreprends », « Je bouge en France », « J’ose le monde » et « Je découvre l’emploi public ». Un découpage qui a permis aux 300 exposants (entreprises, collectivités territoriales, ambassades…) de nouer de nombreux contacts. Alors que les CV se sont amoncelés sur les stands de Carrefour et d’Hema, les questions ont fusé, dès le vendredi matin, sur ceux du CNED et du Fongecif Ile-de-France. « Il y a beaucoup de personnes qui viennent se renseigner sur les concours administratifs », glissait-on au CNED. « Les questions des visiteurs portent essentiellement sur le financement des formations », expliquait-on au Fongecif Ile-de-France.
« En finir avec les vieilles recettes ! »
Le colloque réservé aux professionnels de l’emploi a, lui aussi, été très suivi. Alexandre Jardin a ouvert les festivités en expliquant, avec l’enthousiasme qu’on lui connaît, les initiatives portées par son mouvement « Bleu, Blanc, Zèbre ». A coup d’exemples bien sentis, il a abordé ses actions dans les CFA, ses initiatives de mentorat… Autant d’idées qui, parfois, « contournent l’Etat et les politiques » et, souvent, « visent à redonner une chance aux 150 000 décrocheurs qui quittent, chaque année, notre système éducatif sans qualification », a-t-il expliqué. Pour faire bouger les lignes, l’écrivain a indiqué vouloir « en finir avec les vieilles recettes ». Une approche déjà adoptée par la nouvelle génération d’entrepreneurs, dont Frédéric Mazella, PD-G de BlaBlaCar. « Lorsque nous recrutons de nouveaux collaborateurs, nous regardons peu le diplôme qu’ils ont obtenu puisque nous nous chargeons de leur enseigner nos métiers. Celles qui détiennent les compétences, ce sont désormais les entreprises, et non uniquement les écoles », a-t-il expliqué. D’autres pistes ont également été soulevées, notamment par les start-up, qui ont partagé leurs idées de terrain. Raphaël Assouline, co-fondateur de Geronimo, a, par exemple, insisté sur l’élaboration d’un contrat de travail « agile et flexible », donc « mieux adapté aux fluctuations d’activité propres aux jeunes entreprises. » A bon entendeur…
Aurélie Tachot