Des jobs en cascade au Challenge du monde des grandes écoles !
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Qu’importe les quelques gouttes de pluie ! Samedi dernier, le Challenge du monde des grandes écoles et des universités a fait vibrer le stade Charléty. La compétition, qui a rassemblé plus de 6000 jeunes et 1000 collaborateurs d’entreprises, a abordé les thématiques du recrutement et du handicap sous le signe du fun. Et a une fois de plus fait carton plein auprès des recruteurs, qui ont proposé plusieurs milliers de postes
Des étudiants en short avec un CV à la main, des DRH en jean-basket encourageant des pom-pom girls, des salariés paradant en costume de mascotte pour défendre les couleurs de leur entreprise aux épreuves sportives… Autant de situations fantaisistes mais parfaitement habituelles qui se sont déroulées samedi dernier, à l’occasion du Challenge du monde des grandes écoles et des universités, parrainé par Stéphane Diagana, champion du monde du 400 mètres haies. Les mouvements de grèves, les caprices de la météo et les fortes inondations ont a peine entamé le moral des 6000 étudiants et jeunes diplômés qui ont participé à cette 8e édition, qui a su conjuguer le sport, le fun, le handicap et le recrutement. « Ce fut une belle réussite, se réjouit Mathieu Gabai, président de 4ventsgroup et organisateur de l’événement. Malgré un contexte social particulier, notamment lié à la loi travail, les entreprises formulent toujours autant de besoins en matière d’embauche. »
2700 postes à pourvoir chez Alten
Du côté de chez Renault, 1000 postes sont, par exemple, à pourvoir en CDI en 2016. C’est la raison pour laquelle, samedi dernier, le groupe a installé des espaces dédiés aux entretiens de recrutement au sein du Stade Charléty. « Sur les 7000 candidatures que nous avons reçues en amont de l’événement, nous en avons sélectionné 150. Aujourd’hui, nous avons ainsi rencontré une centaine de jeunes à l’occasion d’entretiens de pré-qualification de 20 minutes, réalisés par nos managers et nos opérationnels », explique Tristan Lormeau, DRH de Renault France. Au total, environ 150 collaborateurs du groupe ont été réquisitionnés pour présenter leurs métiers, parler de la diversité et répondre aux questions des jeunes talents. Un investissement financier « important » mais « justifié au regard de nos enjeux de recrutement », confie le DRH, qui a participé à plusieurs conférences et tables rondes. Du côté de chez Alten, l’engouement est le même. La société, qui souhaite recruter 2700 personnes en CDI en 2016, dont 1300 jeunes ingénieurs, a décidé de participer au Challenge pour valoriser ses métiers de l’ingénierie, parler de ses perspectives d’évolution et aller au-delà du discours institutionnel. « Cet événement nous permet de rencontrer des candidats dans un cadre plus détendu mais aussi de fédérer nos 50 collaborateurs présents autour des valeurs du sport, en l’occurrence l’humilité et le travail en équipe », explique Stéphane Dahan, directeur du recrutement et des carrières ingénieurs. Pour sa première participation, Alten a fait le choix de ne pas organiser d’entretiens de recrutement. « Nous faisons beaucoup de prises de contact et c’est déjà bien ! », glisse-t-il.
Un athlète reconverti en RH !
Cette année, le temps fort du Challenge du monde des grandes écoles a été la Course des légendes, un relai 4x100 mètres mixte, auquel les champions d’athlétisme Christine Arron, Muriel Hurtis, Ronald Pognon et Christophe Lemaître mais aussi des salariés d’entreprises ont notamment participé. « Un moment d’exception qui a généré beaucoup de frissons », résume Mathieu Gabai. Quelques minutes après avoir franchi la ligne d’arrivée et après s’être prêté au jeu des selfies avec les jeunes, le sprinter Ronald Pognon, qui fut le premier Français à avoir couru le 100 mètres en moins de 10 secondes, est retourné aux côtés de ses collègues, sur le stand d’Alten. L’athlète, qui est désormais chargé de recrutement pour le groupe, s’est donné pour objectif de « donner envie aux étudiants de grandes écoles de rejoindre notre entreprise en leur présentant nos métiers et nos projets », témoigne-t-il. Et, qui sait, peut-être susciter des vocations auprès des athlètes souhaitant devenir recruteur ?
Aurélie Tachot