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« En 2014, nous visons une croissance de 50 % », Philippe Deljurie, co-fondateur de Meteojob

Le | Site emploi généraliste

Après une année 2013 en demi-teinte plombée par la morosité du marché de l’emploi, Meteojob aborde 2014 avec panache. Vague de recrutement, lancement de nouveaux outils… Le jobboard, plébiscité par environ 500 entreprises clientes, ambitionne une croissance à deux chiffres, comme l’explique Philippe Deljurie, co-fondateur

« En 2014, nous visons une croissance de 50 % », Philippe Deljurie, co-fondateur de Meteojob - © D.R.
« En 2014, nous visons une croissance de 50 % », Philippe Deljurie, co-fondateur de Meteojob - © D.R.

Quel bilan tirez-vous de l’année dernière ?

De manière générale, l’activité des jobboards est corrélée à l’évolution du marché de l’emploi. Comme, en 2013 il n’y a pas eu de croissance en France, l’année a été difficile. A titre d’illustration, le nombre d’offres d’emploi publiées en moyenne par compte a diminué de l’ordre de 10 %. Néanmoins, nous dressons aujourd’hui un bilan positif puisque nous avons continué à croître. En 2013, toutes nos activités ont progressé. L’édition de logiciels est le segment qui a enregistré les meilleurs résultats. Nous avons, par ailleurs, gagné une cinquantaine de nouveaux clients parmi les ETI et les grands comptes, ce qui nous a permis d’effectuer une bonne facturation.

Le trafic du site a-t-il progressé ?

Oui ! Nous avons enregistré, en septembre 2013, 9 millions de pages vues et 1 million de visiteurs uniques par mois, soit une croissance de 50 % par rapport à 2012 alors que durant le premier semestre, le trafic de l’ensemble des six premiers jobboards du marché a progressé de seulement 4 %, d’après les données de Médiamétrie. Chaque mois, ce sont environ 300 000 candidatures qui sont envoyées via Meteojob.

Comment expliquez-vous votre succès ?

Grâce à notre expertise en R&D, nous avons su lever, dès notre lancement en 2008, de nombreux obstacles techniques. Pour optimiser nos ressources informatiques, nous travaillons par exemple avec des universités pour développer les algorithmes les moins consommateurs de calculs pour le scoring. Notre outil de matching par compétences est, lui aussi, innovant. Il permet notamment aux entreprises de se rapprocher des profils vers lesquels elles n’auraient pas orienté leurs recherches. Au final, un candidat qui s’inscrit sur Meteojob n’a pas besoin, comme sur les autres jobboards, de faire des recherches par mots-clés. Notre site travaille à sa place et lui propose des offres d’emploi adéquates en fonction de son profil.

Sur quels axes travaillerez-vous en 2014 ?

Cette année, nous allons continuer à accélérateur notre développement. A ce titre, nous visons une croissance de 50 %. Comme notre plateforme est mature, nous allons surtout optimiser l’existant. La première étape va être de renforcer notre équipe, aujourd’hui composée de 32 collaborateurs. Nous souhaitons recruter une quinzaine de personnes d’ici la fin de l’année, notamment des commerciaux, des ingénieurs et des consultants fonctionnels. Nous allons également lancer, durant le premier semestre, un outil de productivité en marque blanche permettant aux recruteurs d’optimiser leurs recherches dans leurs viviers de candidatures ainsi qu’une nouvelle version de notre système de reconnaissance de CV, offrant la possibilité aux entreprises d’améliorer la recherche de candidatures dans des secteurs pénuriques.

Propos recueillis par Aurélie Tachot