Étude Cadremploi Ifop : zoom sur les outils utilisés pour trouver un emploi

Le site d’emploi Cadremploi propose une étude sur les nouvelles technologies et la recherche d’emploi. On apprend que les cadres sont multi-connectés lorsqu’il s’agit de trouver un job : le smartphone, l’ordinateur et les supports papiers.

Parmi les cadres interrogés, près d’un sur deux possède un smartphone et 16 % ont l’intention d’en acheter un dans les six mois à venir. Au sein de cette population, 61 % se disent prêts à consulter des offres d’emploi ou le font déjà. Cinquante-huit pour cent des cadres qui possèdent un smartphone sont disposés ou l’utilisent pour lire de l’actualité et des conseils emploi et 57 % pour s’informer sur les entreprises ou les secteurs d’activité. Quarante pour cent des personnes interrogées utilisent leur mobile pour répondre à des offres d’emploi, et 38 % pour lire l’actualité et les conseils emploi.

L’ordinateur reste le vecteur privilégié.

Même si les nouvelles technologies sont plébiscitées par les cadres en matière de recherche d’emploi, c’est l’ordinateur qui reste le vecteur privilégié. Quatre-vingt six pour cent des personnes interrogées y ont recours pour consulter des offres d’emploi et 84 % l’utilisent pour répondre à ces offres. Les sites web d’emploi sont consultés par 61 % des cadres. Vingt-trois pour cent d’entre eux s’y rendent au moins deux fois par mois. Il ne faut pas oublier les supports papiers qui restent une valeur sûre. Les cadres y attribuent une note de 5,1 sur 10 s’agissant de leur proportion à consulter des offres d’emploi, et 4,2 pour postuler à une offre vue sur un support papier. Le chiffre monte à 5,7 concernant les chômeurs et 6,1 % pour les personnes qui travaillent dans le secteur du BTP.
La télévision embarquée, qui est encore très peu connue, n’a pas encore beaucoup d’adeptes. Ce qui explique le faible pourcentage des cadres qui l’utilisent pour les offres d’emploi : deux sur dix consultent des annonces par ce biais et 1,7 sur 10 l’utilisent pour répondre à ces annonces.

                                                                                                                                                            Maud Laurent