HelloWork : la dynamique de 2023 servira les ambitions de 2024

Pour le groupe HelloWork, le démarrage de l’année 2024 a été marqué par la disparition soudaine et violente de son président Jérôme Armbruster victime d’un accident de la route.

Un drame qui a coïncidé avec la période traditionnelle de publication des résultats globaux du groupe fournisseur de solutions numériques pour l’emploi, le recrutement et la formation.

L’exercice de communication a été décalé avec le coeur lourd (voir encadré en bas de l’article).

Dynamique d’activité maintenue pour HelloWork sur 2023

Le groupe HelloWork enregistre 109 millions d’euros de commandes en 2023, en croissance de 15,9 % sur un an.

« Nous restons sur une dynamique forte d’activité, avec une répartition stable de services clés par rapport à 2022 », déclare le directeur général François Leverger.

Par pôle de services, voici la répartition des volumes de commandes :

• 70 % sont réalisées via les plateformes de mise en relation entre les candidats et les recruteurs (Hellowork.com, Jobijoba.com, SmartForum) ;
• 20 % avec le pôle EdTech (formation) : MaFormation.fr et Diplomeo ;
• 10 % sur les solutions logicielles (sites carrières, plateforme de cooptation Basile, création d’événements digitaux via Seekube).

« En termes d’audience, selon Médiamétrie, nous enregistrons près de 5 millions de visiteurs uniques dédupliqués par mois pour l’ensemble de nos plateformes, ce qui correspond à une croissance de 22 % », déclare David Beaurepaire, directeur délégué du groupe HelloWork.

10 000 recruteurs en plus sur HelloWork en 2023

Dans son bilan d’activité 2023, le groupe HelloWork affiche un volume de 109 millions d’euros de commandes, ce qui représente une hausse de 15 millions d’euros par rapport à l’année 2022.

• « Nous sommes en train de réussir d’installer HelloWork comme un champion français sur le marché avec une pondération des investissements qui se concentre autour de 3 acteurs principaux : HelloWork d’un côté et 2 acteurs américains de l’autre [Indeed et LinkedIn] ;
• L’effet de plateformisation sur notre marché de l’intermédiation, qui tend à réunir toutes les offres sur un thème donné (emploi, formation…) sur des carrefours d’audience principaux, entraîne un changement radical dans notre écosystème. L’important est de disposer de tous les services », déclare François Leverger.

Les services du groupe HelloWork sont utilisés par :

• 50 000 recruteurs (contre 40 000 en 2022),
• 5 millions d’utilisateurs chaque mois.

Ils permettent :

• plus de 6 000 recrutements chaque jour,
• à 1 million de personnes de choisir une école ou une formation en 2023.

« Les profils des nouvelles entreprises qui recrutent sur HelloWork demeurent généralistes. Nous avons vocation à demeurer exhaustif, quelles que soient la taille et les profils des structures (TPE, PME, groupes…) qui font appel à des actifs français. En 2024, nous ferons un effort supplémentaire pour les toutes petites entreprises sous un angle ultra-local », déclare François Leverger.

Perspectives à l’international en 2024

• « La progression d’audience observée en 2023 accompagne la transition de branding vers la marque unique HelloWork, initiée en 2022, qui est réussie. Elle s’est poursuivie tout au long de l’année 2023 ;
• Les niveaux d’investissement marketing en 2024 seront au minimum similaires à ceux engagés en 2023 », déclare David Beaurepaire.

Tout en « maintenant un niveau de rentabilité élevé », le groupe HelloWork compte investir a minima 50 millions d’euros d’ici 2027 pour des opérations de croissance externe.

« Nous sommes dans une phase de structuration de notre démarche à l’international :

• l’agrégateur d’offres d’emploi Jobijoba est déjà présent dans 13 pays. Nous envisageons cette année un lancement aux Etats-Unis depuis la France ;
• Nous avons structuré une équipe pour la vente de nos solutions logicielles en Europe », déclare David Beaurepaire.

L’émotion collective avec le décès de Jérôme Armbruster

« Le début d’année 2024 est marquée d’une pierre noire pour le groupe HelloWork et ses collaborateurs. Le décès accidentel et tragique de Jérôme Armbruster nous a profondément et terriblement attristés », déclare François Leverger. Rappelons le contexte :

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2024, Jérôme Armbruster, président du groupe HelloWork, est décédé à Rennes à la suite d’un accident de route. Alors que Jérôme Armbruster circulait en vélo, il a été mortellement percuté par un véhicule. Le conducteur, qui roulait sans permis et sous l’empire de l’alcool et de la drogue, a été interpellé quelques heures après l’accident, selon Le Télégramme.
Le 29 janvier 2024, une cérémonie d’adieu a été organisée en hommage à Jérôme Armbruster au Couvent des Jacobins à Rennes. Elle a réuni plus de 800 personnes : membres de la famille du défunt, collaborateurs du groupe HelloWork et professionnels. Certains d’entre eux ont connu Jérôme Armbruster comme cofondateur en 2000 de Regionsjob, la plateforme de mises en relation entre les candidats et les recruteurs, qui a servi de socle pour le développement de HelloWork (propriété du groupe de presse régionale Télégramme).