Jobijoba en pleine croissance
Le | Site emploi généraliste
Année prolixe pour Jobijoba. Avec un nouveau site, une application Facebook, le développement de l’accessibilité mobile et l’extension vers de nouveaux pays, le méta-moteur de recherche d’emploi mise sur une image dynamique auprès de ses partenaires. Résultat : un chiffre d’affaire en augmentation de + 25 % par an
Avec son million de visiteurs uniques et ses 300 000 offres d’emploi publiées chaque jour, Jobijoba n’a pas trop à pâlir face à Indeed, l’un de ses principaux concurrents récemment racheté par le groupe japonais Recruit. Cette année 2012 a tout l’air d’être celle du déploiement pour le méta-moteur d’offres d’emploi made in France.
En Europe et au-delà
Sur le plan géographique d’abord, Jobijoba était déjà implanté dans cinq pays européens (France, Espagne, Belgique, Allemagne et Royaume-Uni) et devrait se développer sur les marchés de l’emploi italien et russe d’ici fin novembre. « Nous sommes en cours d’adaptation des interfaces », précise Thomas Allaire, directeur général et cofondateur du site. Pour la suite, Jobijoba a déjà des vues en Suisse et au Mexique.
Le modèle économique est resté identique depuis la création du site en 2007, entièrement basé sur l’acquisition d’audience et les partenariats passés auprès des job-boards, cabinets de recrutement, agences d’intérim et autres diffuseurs d’offres d’emploi. Au fil du temps, le thesaurus des métiers et des entreprises s’est enrichi, reposant sur plus de 350 sources en France. La clé du succès ? Un outil de recherche sémantique capable de traiter et de classer des centaines de milliers d’annonces en fonction de la localisation, du recruteur, du salaire, du métier, du secteur d’activité ou encore du type de contrat. Et de recommander des offres en rapport avec la demande d’un candidat si celui-ci ne trouve pas son compte.
Recherche d’emploi 2.0
Autre nouveauté au calendrier 2012, le récent développement d’une nouvelle application Facebook. « L’ensemble des offres d’emploi du site y sont indexées. Par contre, ces offres d’emploi tiennent compte de votre réseau d’amis », explique Thomas Allaire. Autrement dit, à partir des informations professionnelles laissées par les internautes sur Facebook, l’application se charge de trouver les connexions à faire en fonction de la demande de l’utilisateur. « En un clin d’oeil, il peut également parcourir toutes les entreprises en lien avec son réseau », poursuit le directeur général. De quoi rassurer les candidats pas forcément à l’aise avec la recherche d’emploi et rendre un peu moins formelles les prises de contact éventuelles.
D’ici la fin de l’année, l’application devrait être déployée dans sa version mobile. Une tendance forte pour Jobijoba puisque le méta-moteur est accessible depuis mars via smartphone (sur iPhone, Android et Blackberry). Les données de fréquentation sont encourageantes : « Depuis le lancement, la consultation mobile représente 13 % de l’audience sur Jobijoba en France. En Espagne, les résultats sont plus significatifs avec 18 % , un chiffre en augmentation de quasi 1 % par mois », signale Thomas Allaire. C’est de toute évidence le virage que souhaite prendre Jobijoba dans les années à venir puisque la majorité du développement est aujourd’hui consacré au mobile.
Rôle d’accompagnateur
Dernière évolution : l’architecture du site a été remaniée. « Aujourd’hui, nous sommes beaucoup plus qu’un moteur de recherche d’offres d’emploi », déclare le cofondateur. En tête de page, les onglets se rapportant aux conseils et à la diffusion de CV sont désormais plus visibles, marquant un peu plus le site comme accompagnateur dans la recherche d’emploi. En ce sens, d’autres améliorations devraient être apportées dont des cours de langue en vidéo.
Aurélie Le Caignec