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En proposant des missions par SMS, StaffMe lève 500 000 euros

Le | Site emploi spécialisé

L’emploi étudiant intéresse toujours autant les entrepreneurs du web ! Cinq mois après son lancement, la start-up StaffMe vient de finaliser une première levée de fonds d’un montant de 500 000 euros. Un début très prometteur qui va permettre à la jeune pousse d’améliorer son service d’intermédiation, qui promet d’aider les étudiants à trouver de missions ponctuelles par SMS et libère les employeurs des contraintes liées au recrutement

En proposant des missions par SMS, StaffMe lève 500 000 euros - © D.R.
En proposant des missions par SMS, StaffMe lève 500 000 euros - © D.R.

Ca commence fort pour StaffMe ! Quelques mois après avoir vu le jour, le service d’intermédiation boucle un premier tour de table de 500 000 euros auprès d’une dizaine de business angels. Une excellente nouvelle pour Jean-Baptiste Achard, le co-fondateur, qui ne pensait pas que StaffMe susciterait l’intérêt des investisseurs aussi rapidement. « J’ai eu l’idée du site en début d’année, alors que je cherchais un outil me permettant de trouver un job compatible avec mon emploi du temps d’étudiant », raconte-t-il. Face au nombre croissant de jeunes se créant un statut d’auto-entrepreneur pour exercer de courtes missions, le start-uper a eu l’idée de développer une plateforme dont l’ambition serait de rapprocher, d’une part les entreprises ayant des besoins ponctuels en main d’œuvre et, d’autre part, les étudiants auto-entrepreneurs cherchant à financer leurs études. Jusqu’ici, rien de très original. Sauf que Jean-Baptiste Achard a simplifié au maximum l’acte de recrutement.

« Premiers arrivés, premiers servis »

Sur StaffMe, il n’y a ni CV, ni lettre de motivation. « Nous présélectionnons les « staffers » via un questionnaire en ligne, qui aborde leur niveau d’études et les missions qui les intéressent, puis via un entretien téléphonique de 20 minutes, au cours duquel nous vérifions leur motivation et leur dynamisme« , explique Jean-Baptiste Achard.Résultat : lorsqu’un recruteur formule un besoin pour une mission, c’est l’algorithme de StaffMe qui travaille à sa place. En faisant matcher l’offre et la demande, l’outil suggère 10 profils d’étudiants parmi les 5000 auto-entrepreneurs inscrits. Ces derniers sont alors immédiatement prévenus par SMS qu’une mission est susceptible de les intéresser. Ensuite :  »il n’y a pas de processus RH particulier : les premiers qui répondent au SMS sont les premiers recrutés« , indique-t-il. Une recette simplissime qui semble répondre aux besoins des TPE et PME,  »en particulier des chefs d’entreprise débordés, souhaitant se décharger de courtes missions de secrétariat, de comptabilité« , remarque-t-il. Et ça se traduit dans les chiffres. Aujourd’hui, la start-up revendique une centaine de clients dans le prêt-à-porter, la distribution, le télémarketing…

Bientôt une application mobile

Grâce à sa levée de fonds, réalisée auprès de ses clients (Geop Assistance, Profideo…), StaffMe va pouvoir accélérer sur trois axes.  »Nous lancerons, d’ici la fin du mois de septembre, une seconde version de notre plateforme. La principale nouveauté, c’est qu’elle automatisera un certain nombre de tâches, notamment l’envoi de SMS aux étudiants, la lecture de leurs réponses, l’édition de leurs factures", confie l’ancien élève de l’ESSEC, qui planche également sur le développement d’une application mobile.Autre objectif : investir dans la communication et le marketing afin, notamment, d’étendre ses services aux villes étudiantes de province (Lyon, Bordeaux, Marseille…) Une étape qui passera par des partenariats avec des universités et des associations d’anciens élèves. Enfin, la start-up, qui se rémunère en prélevant, aux employeurs, une commission de 3 euros par heure de travail vendue, devrait structurer son équipe avec le recrutement de plusieurs commerciaux.

Aurélie Tachot