Eurécia poursuit sa croissance sur le marché des PME

Eurécia voit la vie en rose. Et pas seulement parce qu’il est installé à Toulouse ! L’éditeur de logiciels RH, qui s’adresse exclusivement aux PME, vient de dévoiler des résultats financiers encourageants. Au cours de son dernier exercice, qui s’est clôturé le 31 mars dernier, la société a enregistré une croissance de 46 % par rapport à 2015 et ainsi généré 2,2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une accélération que Pascal Grémiaux, fondateur d’Eurécia, explique par plusieurs facteurs. « Ces résultats sont le fruit du travail d’une équipe qui se structure, d’un produit qui répond aux attentes des PME et d’un mode SaaS, qui remporte une forte adhésion », décrypte-t-il.La concurrence que se livrent les clients d’Eurécia sur leurs marchés respectifs constitue également une opportunité pour l’éditeur toulousain, qui aime se définir comme « une gazelle de l’industrie ». « Comme les grands groupes, les PME ont besoin d’améliorer leur performance à mesure que la concurrence s’accélère sur leur marché. Après avoir digitalisé et limité le risque d’erreurs sur la paie, la comptabilité et le CRM, elles décident donc de s’attaquer au principal centre de coûts : les ressources humaines », constate-t-il.

Un nouveau module de gestion des talents

Fort de 700 entreprises clientes dont 200 gagnées au cours des 12 derniers mois (Essilor, Hermès, l’Unicef, Euromaster…), Eurécia souhaite capitaliser sur ces bons résultats pour élargir son offre logicielle. Dernier exemple en date : l’intégration d’un module de gestion des talents qui permet à l’éditeur de se présenter comme « le premier SIRH 100 % SaaS dédié aux PME », indique Pascal Grémiaux. Utilisé par 65 000 salariés, l’outil est désormais composé de six briques indépendantes dédiées aux congés et absences, notes de frais, temps et activités, planning et suivi RH et de gestion des talents. Une liste qui devrait continuer de s’allonger. L’éditeur est, par exemple, sensible aux thématiques du bien-être au travail, qui pourraient faire l’objet de modules à part entière. En attendant le lancement de nouveaux outils, Eurécia poursuit son ouverture à l’international. Il est déjà présent dans une quarantaine de pays. « Pour l’instant, notre objectif n’est pas d’ouvrir des bureaux à l’étranger, mais plutôt de travailler sur un nouveau packaging de notre offre afin de toucher un marché encore plus large », confie le CEO. Autant de projets qui devraient aider la société toulousaine à atteindre son nouvel objectif : enregistrer une croissance de 30 % au cours de son prochain exercice.

Aurélie Tachot