Les réseaux sociaux internes façonnent les nouveaux modèles managériaux
Le | Sirh saas
Comment améliorer l’expérience digitale des salariés si on ne leur donne pas accès à un outil qu’ils utilisent au quotidien dans leur vie privée ? Avec le réseau social Jam, SAP/SuccessFactors fait le pari de connecter tous les collaborateurs d’une même entreprise à travers le monde. Les enjeux sont multiples : des processus de communication plus fluides, de nouvelles manières de collaborer, et même un nouveau rapport à la formation…
Quand on demande à Stefen Ries, CHRO de SAP, en quoi son entreprise a réussi sa transformation digitale, une des premières choses qu’il cite est la mise en place de leur réseau social interne, Jam. « C’était une évidence pour les nouvelles générations de travailleurs qui souhaitent travailler dans un environnement digital à la fois séduisant et facilitateur de relations, et ce où que l’on se trouve dans le monde. » Tout particulièrement, le réseau Jam a permis de diminuer le trafic e-mails pour privilégier l’info push. « Avec les pushs, les personnes peuvent commenter les processus. » Un autre gain est celui d’une meilleure circulation de l’information. En effet, les salariés trouvent plus rapidement les experts d’un domaine et découvrent facilement, en temps réel, des best practices de Chine, du Brésil ou des Etats-Unis, dont ils peuvent s’inspirer.
Favoriser la collaboration
Le changement de modèle managérial est en marche dans les entreprises adoptant une vraie culture digitale. Le Top-Down est renvoyé aux oubliettes au profit de nouveaux usages fondés sur le dialogue et l’échange. « Récemment, nous avons lancé notre campagne « How we run » pour définir les meilleurs comportements internes. Nous ne l’avons pas imposé par le biais de la chaîne hiérarchique, nous avons préféré inviter tous nos salariés dans le monde, sur Jam, à suggérer quels étaient selon eux ces comportements idéaux. Au final, nous avons réussi à se mettre d’accord autour de 5 idées fortes. La manière d’arriver à ce résultat, unanimement partagé, résulte d’un véritable mode collaboratif » explique Stefen Ries.
Avec un réseau social interne, la rationalisation des processus d’entreprise devient prioritaire. Parce que les salariés entre différents sites sont connectés et communiquent en temps réel, les projets sont enrichis par de nouveaux apports : les consensus sont obtenus plus facilement, et les décisions bénéficient de visions partagées.
Révéler autrement des process RH
Parce qu’en fait, un réseau social interne ne sert pas qu’à communiquer. Les services RH peuvent en effet les utiliser pour développer les processus de formation et de gestion des connaissances. Grâce à l’interconnexion entre Jam et le module Learning de SuccessFactors, il est possible de mettre en place des dispositifs informels avec des experts qui créent un contenu spécifique ou des salariés qui partagent une expérience (bonne ou mauvaise). En plus, cela permet de réduire les coûts liés à la formation.
Le processus d’on-boarding est également optimisé. Avant même que le candidat retenu pour un poste ne pose un pied dans l’entreprise, des accès lui ont été donnés au réseau social interne pour qu’ils se connectent avec les personnes et le contenu qui lui seront utiles.