3 min avec José Montes, Cegos
Le | Digital learning
Comme ses concurrents, Cegos a été lourdement impacté par la réforme de la formation professionnelle. En 2015, le groupe a vu son chiffre d’affaires reculer de 3,4 % par rapport à l’année précédente. Des résultats en demi-teinte qui ne vont pas empêcher l’organisme de formation de multiplier les projets, notamment sur l’axe du digital
La réforme de la formation professionnelle, entrée en vigueur en août 2015, n’a pas épargné les organismes de formation. En provoquant de l’inquiétude et l’attentisme du côté des entreprises, elle a ralenti l’activité de l’ensemble des acteurs. Cegos n’a pas fait exception à la règle. En 2015, le groupe a généré 191 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit un retrait de 3,4 % par rapport à 2015. Il a, par ailleurs, vu sa marge, diminuer de 12 %.
Malgré un ralentissement de son activité et une reprise économique encore timide, Cegos a le moral en 2016. En plus de consolider ses positions sur le marché français comme international, le groupe continue à intégrer le digital learning dans son écosystème de formations. Non pas en voyant le digital comme un outil, mais comme un changement de fond. Aujourd’hui, la moitié de son offre de formation est ainsi disponible en blended-learning. Un pourcentage qui devrait augmenter au vu des sujets sur lesquels l’organisme s’interroge : le modèle 70/20/10, le rapid-learning…
De quelle manière la réforme de la formation a-t-elle impacté les résultats de Cegos ? Quelles sont les tendances qui émergent en matière d’apprentissage en ligne ? Les formations présentielles sont-elles vouées à disparaître ? Les réponses de José Montes, président du groupe Cegos.
Aurélie Tachot