Apprendre tout en jouant, la nouvelle tendance
Le | Digital learning
Les « serious games » ont la cote. Pour forme
r les collaborateurs, de plus en plus d’entreprises ont recours à ces jeux virtuels, outdoor, de société ou de construction. Et chacun y trouve son compte.
Un jeu de Lego pour les directeurs de la SNCF, un jeu de rôle pour les collaborateurs de Michelin, ou encore un jeu vidéo pour les managers de SFR, les formations ludiques sont en plein développement dans l’Hexagone. Objectif : remplacer l’apprentissage laborieux par des évènements collectifs agréables et conviviaux.
Pour former ses salariés, BNP Paribas a par exemple mis en place un jeu vidéo intitulé « Starbank the Game ». La mission du joueur : construire une banque dans une cité orbitale du futur. Ouverture de points de vente, création de nouveaux métiers, développement de services, grâce à son tableau de bord, le joueur peut suivre en temps réel la rentabilité de tous ses investissements.
En multipliant les parties, le salarié peut analyser ses succès et ses échecs et réfléchir aux stratégies qu’il a employées. Un tel jeu permet ainsi de conjuguer divertissement et apprentissage. Mais ce genre d’outil virtuel a un coût. La conception de « Starbank the Game » a par exemple coûté 100 000 euros à BNP Paribas.