Formation

Montée en puissance de l’e-learning

Le | Digital learning

Apparu début 2000, l’e-learning, qui avait au départ peu convaincu, se réinvente depuis trois à quatre annés, séduisant de plus en plus les grands groupes et leurs salariés.

Le dernier baromètre Cegos* sur les modalités de formation dans les grandes entreprises va dans ce sens. Selon cette étude, c’est plus particulièrement le blended learning, mêlant e-learning et cours en salle qui remporte le plus de suffrages. Sur 34 % des salariés interrogés ayant bénéficié de cette formule, 82 % s’estiment satisfaits. Un bond de 12 points par rapport au baromètre de l’an passé.

 

Banque, finance, assurance, mais aussi services : tous les secteurs où l’ordinateur est omniprésent ont su franchir le pas de l’e-learning. Les entreprises ont vu en cet outil, la possibilité de former des volumes conséquents de collaborateurs à moindre coût. Si la fabrication d’un module sur mesure demande en moyenne un investissement de 10 000 à 30 000 €, cette somme semble dérisoire lorsqu’il s’agit de former 1 000 personnes.

 

Avancées technologiques et réflexion pédagogique font également aujourd’hui de l’e-learning un outil riche, aux multiples combinaisons. L’auto-formation asynchrone est ainsi de plus en plus utilisée. Fonctionnant sur le principe de la vidéo à la demande, elle permet aux apprenants d’accéder via l’intranet de l’entreprise, ou une plateforme LMS, à des modules courts qu’ils peuvent réaliser seuls, en fonction de leur emploi du temps. Des modules de plus en plus ludiques, avec l’apparition récente en France, des serious games : des programmes de formation construits sur le principe du jeu vidéo. La formation synchrone introduit, elle, la notion de classe virtuelle, alliant petits modules et rendez-vous via la toile avec un formateur.

 

Combinaison de modules asynchrones pour des formations produits ou encore fondamentaux métiers, de tutorat virtuel et de stages présentiels, réservés à la mise en pratique : le blended learning apparaît maintenant comme la voie d’avenir de la formation. Selon le baromètre Cegos, 47 % des salariés souhaiteraient d’ailleurs voir se développer ce type de formule mixte.

 

 

* Enquête réalisée auprès de 902 salariés d’entreprises de plus de 1 000 employés, Septembre 2008, Cegos