Paroles d’expert - 5 raisons d’encourager l’apprentissage de l’anglais au sein de son entreprise
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Dernière du classement des pays européens et 37e rang au niveau mondial ! Comme tous les ans, la France fait office de mauvaise élève au cœur de la dernière enquête EPI réalisée par Education First, qui mesure le niveau d’anglais des pays du monde entier. Pourtant, la maîtrise de la langue de Shakespeare n’a jamais été aussi importante au sein des entreprises… Voici les arguments de Mathieu Zamanian, directeur général France d’EF Corporate Solutions, leader sur le marché de l’apprentissage des langues
1. Une valeur ajoutée pour le salarié et l’entreprise
« La maîtrise de l’anglais est aujourd’hui un véritable facteur de recrutement et de mobilité au sein des entreprises », rappelle Mathieu Zamanian, directeur général France d’EF Corporate Solutions. Les entreprises l’ont d’ailleurs bien compris et investissent de plus en plus dans ce sens. « Les demandes d’apprentissage de langue font ainsi partie des demandes les plus importantes en termes de formation dans les entreprises », souligne Mathieu Zamanian. Les dirigeants ont en effet réalisé que des salariés qui maîtrisent la langue de Shakespeare représentent un atout considérable pour leur entreprise. Dans cette optique, ils recherchent des collaborateurs déjà anglophones pour certains postes-clés ou forment leurs salariés de manière à ce qu’ils deviennent de plus en plus efficients dans leur maîtrise de la langue.
2. Une bonne façon d’éviter le conflit virtuel
A l’heure de la mondialisation, l’usage d’une langue unique est quasiment devenu indispensable pour éviter toute sorte de malentendus. Et, dans 90 % des cas, l’anglais est la langue utilisée. Cette dernière représente ainsi le meilleur moyen de communiquer ensemble et d’éviter les conflits inhérents au fonctionnement d’équipes « virtuelles », dispersées aux quatre coins du monde, quand ses membres ne maîtrisent pas une langue commune. « Lors de la construction de l’Eurotunnel, la mauvaise compréhension entre les équipes anglophones et francophones a provoqué un retard de 2 ans dans la livraison du projet, sans parler des énormes dépassements budgétaires qui vont avec », illustre Mathieu Zamanian.
3. Un facteur de développement international
« Des salariés bilingues au sein d’une entreprise, c’est la clé d’une ouverture à l’international », met en avant ledirecteur général France d’EF Corporate Solutions. Un aspect non négligeable en période de crise économique. Ainsi, alors que l’Irlande a été durement touchée par une crise financière en 2008, force est de constater que les entreprises irlandaises sont parvenues à sortir la tête de l’eau beaucoup plus rapidement que leurs homologues françaises. Les raisons de ce soubresaut ? « Les entreprises irlandaises étant anglophones, elles ont pu très vite se réorienter vers le marché international et ainsi tirer leur épingle du jeu », analyse Mathieu Zamanian.
4. Une langue créatrice de valeur économique
Une étude réalisée par Education First, intitulée « L’Anglais, créateur de valeur » a démontré que « l’anglais est un moteur de croissance en termes de productivité pour les entreprises et que celles qui se développent le plus rapidement sont les entreprises dans lesquelles on retrouve le pourcentage le plus élevé de salariés maitrisant l’anglais ». Il existe ainsi une corrélation entre la croissance de l’entreprise et le niveau d’anglais de ses salariés. Dans cette même étude, il ressort, à l’échelle internationale, que 60 % des entreprises interrogées sont déjà passées à côté d’opportunités en raison des lacunes en anglais de leurs collaborateurs. L’impact pour l’entreprise et plus globalement pour l’économie est évident.
5. Un gage de sérieux et de professionnalisme
Au sein de la sphère professionnelle, la maîtrise de l’anglais reste essentielle en termes d’image. Aujourd’hui, une entreprise dans laquelle les collaborateurs ou les dirigeants rencontrent des difficultés à communiquer en anglais renvoie en effet une image négative à ses interlocuteurs. « Une telle lacune risque ainsi de lui coûter très cher en donnant l’impression d’être moins compétente et professionnelle qu’une entreprise qui sera, elle, anglophone et profitera de facto d’une image plus internationale », conclut Mathieu Zamanian.
Créée il y a 50 ans, Education First, est aujourd’hui l’un des plus grands groupes privés d’éducation au monde spécialisé dans l’apprentissage des langues. Son catalogue repose sur trois types d’offres : une immersion dans le cadre de séjours linguistiques ; une école virtuelle avec des professeurs disponibles 24 h sur 24 ; une solution hybride mêlant cours à distance et en présentiel. En savoir plus sur www.ef.fr/corporate/
Stéphanie Marpinard