5 start-up à suivre ces prochains mois

1- Coxibiz transforme les recrutements en défis

En créant, en juin dernier, Coxibiz, Emilie Tortora souhaitait apporter une dimension ludique au recrutement. C’est plutôt réussi : sa plateforme, qui promet de rapprocher les étudiants en quête d’un stage et les recruteurs, propose aux candidats inscrits de relever, en ligne, des défis lancés par les entreprises. Ceux-ci prennent la forme de mises en situation, d’études de cas… « L’enjeu, c’est de permettre aux candidats de visualiser leur futur stage et aux recruteurs de sourcer des profils sur leurs compétences opérationnelles, pas forcément mises en valeur dans un CV », résume-t-elle.

2- Q3-RH développe la marque employeur

« Notre start-up est née de la réflexion selon laquelle les candidats peuvent devenir de potentiels recruteurs puisqu’ils vivent la promesse employeur des entreprises », débute Loïc Amoureux, directeur du développement de la start-up. Au travers d’une plateforme personnalisable, Q3-RH permet donc d’auditer la satisfaction des candidats ayant vécu un processus de recrutement. Puisque les avis publiés par les postulants sont relayés sur les réseaux sociaux, la start-up promet aux entreprises d’optimiser leur image sur le web, en faisant de leurs salariés « les avocats de leur marque employeur ».

3- Internship4U facile les stages internationaux

La société Internship4U a été fondée en avril 2013 par trois étudiants qui ont développé un portail de mise en relations entre les entreprises et les stagiaires cherchant une expérience à l’international, notamment au Mexique, au Canada, en Australie… « Un algorithme nous permet de calculer le pourcentage de compatibilité entre un profil et une offre de stage », illustre Romain Godard, co-fondateur. Pour l’heure, la société ne dispose pas de modèle économique. « Nous devrions commercialiser des services à la carte afin d’aider les entreprises à améliorer leur visibilité. »

4- LouerUnSenior.com, la place de marché spécialisée

Le site LouerUnSenior.com s’adresse aux profils justifiant de 20 ans d’expérience et ayant occupé des postes de cadres, de dirigeants, de managers… « Notre plateforme d’intermédiation permet aux professionnels RH de recruter des spécialistes expérimentés pour des missions ponctuelles, facturées en prestations de services », explique David Rudnianski, co-fondateur. Si la start-up a réussi à convaincre 80 entreprises c’est parce que son modèle est gratuit. Seuls les experts référencés reversent, pour chaque mission réalisée, une commission équivalent à 15 % de leur facturation.

5- NeoJobs crée un réservoir de jeunes talents

Créé par trois grenoblois, le cabinet de recrutement NeoJobs a pour ambition de « faciliter le partage et la transmission des compétences entre les étudiants et les entreprises », explique Hugo Avale, co-fondateur. Au travers de missions éphémères, la jeune équipe de deux entrepreneurs souhaite, par exemple, aider les étudiants à trouver un poste flexible, en adéquation avec leurs heures de cours. Elle n’oublie pas les recruteurs pour autant. « Nos solutions d’accompagnement leur permettent de gagner du temps, de rester connectés au monde étudiant et de développer leur marque employeur. »

Aurélie Tachot