Implantation d’un SIRH : 7 erreurs à éviter
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Une entreprise qui prend la décision d’intégrer un SIRH doit être consciente de ce que cela représente en termes de temps et de décisions. Choix du partenaire, négociation du contrat, implication des salariés, réorganisation des processus RH… Pour que l’expérience soit un succès, certains pièges sont à éviter.
Une entreprise qui prend la décision d’intégrer un SIRH doit être consciente de ce que cela représente en termes de temps et de décisions. Choix du partenaire, négociation du contrat, implication des salariés, réorganisation des processus RH… Pour que l’expérience soit un succès, certains pièges sont à éviter.
1. Réaliser un projet RH uniquement pour les RH
Ne pas impliquer la direction générale, les managers et les collaborateurs fait partie des pires erreurs à commettre : c’est la garantie d’un échec à court ou moyen terme. Il est important d’expliquer à tout le monde à la fois l’intérêt et le fonctionnement de l’outil, de façon à garantir l’engagement de toute l’entreprise.
2. Ne pas exprimer ses besoins
Le cahier des charges doit impérativement être précis, exhaustif et détaillé, afin de ne pas se laisser imposer la solution par l’éditeur : il faut que le SIRH soit adapté aux besoins propres à l’entreprise, et que le contrat soit rédigé de façon claire. Cela permettra d’éviter toute interprétation ou doute dans la mise en place de l’outil.
3. Sous-estimer la mobilisation nécessaire
L’implantation d’un SIRH exige de mettre en place une équipe dédiée dans l’entreprise : l’éditeur ne peut pas porter le projet à lui seul. En interne, l’idéal est qu’un directeur de projet et deux chefs de projet (l’un pour les ressources humaines, l’autre pour les problématiques liées à la mise en place technique) s’y consacrent à temps plein.
4. Mal évaluer l’impact
C’est toute l’organisation de l’entreprise qui sera réadaptée en fonction de l’arrivée d’un SIRH. Si la formation technique n’est plus l’aspect le plus important de l’adaptation étant donnée l’intuitivité des systèmes actuels, c’est en revanche l’occasion de rappeler aux collaborateurs comment fonctionnent les RH dans l’entreprise, notamment en leur réexpliquant le but de certains processus, tels que l’entretien annuel d’évaluation.
5. Vouloir accélérer le processus
Faire toujours plus, toujours plus vite et toujours moins cher, voilà un piège classique. Les entreprises qui exigent des miracles en moins de six mois ont en général de mauvaises surprises. Les attentes doivent être réalistes. Il est important pour cela de faire appel à un éditeur rompu à l’exercice qui sera capable d’identifier ce qui est réellement faisable.
6. Négliger la phase de négociations
Une fois le prestataire choisi, de nombreuses entreprises ont tendance à penser que le plus gros du travail est fait, alors qu’il ne fait que commencer. La négociation du contrat, qui permet de se protéger et de définir les termes du partenariat, est une phase primordiale qui définira la règle du jeu pour les mois - voire années - à venir.
7. Choisir un simple prestataire
Enfin, si elle ne veut pas risquer de déception, l’entreprise doit choisir un partenaire plus qu’un fournisseur. L’idée est de partir dans une optique d’accompagnement du changement, non d’acheter un outil et de ne pas savoir ensuite à qui faire appel en cas de problèmes ou de questions.
Une collaboration de Convictions RH