Avec son logiciel de paie, GlobePayroll s’active à l’international

La solution de gestion de la paie, de Core HR et de reporting GlobePayroll a été conçue, dès sa première ligne de code, pour une couverture internationale. Un axe de différenciation majeur à l’heure où les entreprises cherchent à gérer leur paie à l’échelle globale, depuis une seule solution SaaS… C’est ce qui explique pourquoi l’éditeur, qui s’adresse essentiellement aux multinationales et aux PME (Sanofi, Engie, Crédit Agricole…), connaît un beau développement sur le marché. ʺNous dénombrons 22 clients en France, dont 1 présent à l’international, contre 5 en décembre 2016. Nous produisons ainsi 2000 bulletins de paie par mois et avons pour objectif d’atteindre les 5000 d’ici la fin de l’annéeʺ, explique Philippe Cohen, co-fondateur de la start-up GlobePayroll.Si, ces derniers mois, l’éditeur, déjà présent en Irlande, au Maroc, au Luxembourg…, n’a pas eu l’opportunité d’accélérer à l’international, c’est parce qu’il s’est concentré sur un autre projet : couvrir, à grands coups de paramétrages de logiciel, les besoins spécifiques des PME confrontées à des complexités en matière de paie.Notamment celles évoluant dans les filières des services à la personne, de l’hôtellerie-restauration, du BTP, de la grande distribution, qui disposent de conventions souvent délicates.

Une nouvelle version courant octobre

Toujours sur le plan technique, GlobePayroll occupera ses prochains jours au lancement de la nouvelle version de sa solution de paie. Parmi les enrichissements à venir, citons ʺl’extension des services pour les gestionnaires de paie et les salariés, toujours à partir des technologies du Big Data, ainsi que l’amélioration des workflows de validationʺ, confie Philippe Cohen. Malgré ce florilège de projets, GlobePayroll n’oublie pas sa conquête internationale pour autant. Dans une logique opportuniste complètement assumée, l’éditeur, qui ira là où ses futurs clients seront implantés, espère conquérir une quinzaine de pays en 2018, notamment l’Espagne, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne. Et ainsi atteindre le cap des 10 000 bulletins de paie produits par mois, dès le milieu de l’année prochaine. Une stratégie qui requiert à la société hébergée à Station F, qui emploie 24 collaborateurs dont 12 développeurs, de trouver, dans chacun de ses pays, des experts métiers capables de commercialiser sa solution SaaS et d’être en veille sur les aspects réglementaires de la paie, soit par ses propres recrutements, soit par le biais de son réseau de distributeurs. Une première levée de fonds pourrait, courant 2018, l’aider à mener à bien l’ensemble de ses projets.

Aurélie Tachot