44 entreprises labélisées « top employeurs 2013 »
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Pour la cinquième année consécutive, CRF Institute a publié la liste des sociétés ayant obtenu le label « top employeurs ». Cette année, 44 entreprises de tous secteurs d’activité ont été récompensées pour leurs bonnes pratiques en matière de ressources humaines
Valeo, Orange, PepsiCo… L’organisme de certification CRF Institute vient de révéler le nom des 44 sociétés ayant obtenu le label « top employeurs 2013 ». Si, cette année, certaines entreprises quittent le sérail à cause du gel de leurs recrutements, d’autres font leur première entrée. C’est le cas notamment de Kone, Olympus, la SNCF et Gifi.
Partager ses bonnes pratiques
Pour la société d’ingénierie Alten, ce label est une occasion de se différencier vis-à-vis des entreprises de son secteur. « Dans un contexte de guerre des talents, il est important d’attirer les meilleurs profils. C’est d’autant plus difficile que nous recrutons principalement des ingénieurs prisés des industriels », explique Sandrine Antignat-Gauthier, responsable de la communication. La RATP apprécie, quant à elle, le fait de pouvoir benchmarker ses pratiques RH avec d’autres acteurs. Paul Pény, directeur général adjoint de la gestion et de l’innovation sociale, a, par ce biais, pu identifier un axe de progrès. « Le travail que nous avons effectué pour obtenir ce label nous a confirmé que nous devions nous améliorer sur l’accompagnement de parcours des hauts potentiels », confie-t-il.
Le label a également pour rôle de mettre en lumière les initiatives les plus novatrices. Le groupe Adidas se différencie dans la sphère des RH en proposant un dispositif permettant aux salariés intéressés par une évolution professionnelle d’occuper, pendant deux jours, un poste qui les intéresse au sein de l’entreprise. Le groupe Bouygues a, quant à lui, crée un réseau social d’entreprise centralisant plusieurs informations utiles aux salariés : la gestion des congés, les offres du comité d’entreprise, l’actualité de la société… ING Direct n’est pas en reste. La banque organise, chaque année, « un mois du bien-être » pour ses salariés. Au programme : ateliers de massage, séances de sport, initiation à l’aromathérapie…
Quid de la méthodologie ?
Reste que pour obtenir le label, les entreprises doivent s’engager pour trois ans et débourser 10 000 euros chaque année. Et c’est par le biais d’un questionnaire puis d’un pré-audit qu’elles lèvent le voile sur la gestion de leurs ressources humaines. L’avis des salariés n’est donc pas pris en compte. Seuls cinq critères pèsent dans la balance : les pratiques en termes de rémunération, les avantages en nature et les conditions de travail, la formation et le développement professionnel, l’évolution et la gestion des talents ainsi que les pratiques managériales. Les sociétés qui obtiennent une note supérieure à 60 % de la note du meilleur employeur français décrochent la labellisation et peuvent arborer, durant un an, le logo « top employeurs 2013 » sur leurs offres d’emplois.
Aurélie Tachot