Facebook dévoile son job-board aux Etats-Unis
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Le réseau social vient de lancer l’application Social Jobs Partnership, en collaboration notamment avec le Ministère du travail américain. Plusieurs géants du recrutement en ligne sont partenaires du projet, parmi lesquels Work4Labs et Monster. Les premiers pas de Facebook vers la conquête du marché de l’emploi
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La rumeur était persistante depuis quelques mois : Facebook s’intéresserait au marché du recrutement… C’est désormais confirmé puisque le réseau social a mis en ligne le 14 novembre dernier son application Social Jobs Partnership. Un lancement officialisé par la voix de l’organisation qui porte le même nom, dont Facebook est partie prenante aux côtés de 4 organismes publics américains liés à l’emploi.
Vers un nouveau modèle de monétisation ?
Assez classiquement, cette application permet aux utilisateurs de Facebook de chercher un emploi aux Etats-Unis par localisation et secteurs d’activité. A ce jour, elle agrège plus de 1,7 millions d’offres d’emplois diffusées par 5 acteurs majeurs du recrutement : BranchOut, Work4Labs, JobVite, Monster.com et US.jobs, le site d’emploi du National Labor Exchange américain.
Dans un billet posté sur le blog officiel de l’organisation Social Jobs Partnership, Facebook et ses partenaires affirment que la moitié des employeurs américains utilisent Facebook pendant un processus de recrutement. Selon l’étude citée, 90 % d’entre eux estimeraient même que ce réseau social est un levier pour trouver des nouveaux talents à moindre coût. Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, Facebook s’impose en effet comme le plus gros vivier de candidats potentiels.
Nouvelle donne sur le marché de l’emploi en ligne
Facebook se défendrait pour l’instant d’entrer sur le marché du recrutement. Cette application serait-elle un alibi pour « tâter le terrain » avant de voir les choses en grand ? La prochaine étape pour le réseau social pourrait être en effet d’intégrer des offres dans les fils d’actualité ou sur les murs des utilisateurs, comme le suggère le magazine américain Forbes. Quoi qu’il en soit, cette première initiative reconfigure le marché de l’emploi en ligne et ouvre de nouvelles perspectives qui ne peuvent que troubler les acteurs traditionnels du marché. A suivre, aux Etats-Unis et bientôt peut-être de l’autre côté de l’Atlantique !
Gaëlle Fillion