L’intrapreneuriat RH au cœur de l’université d’été de DéciDRH
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Comment rendre les collaborateurs entrepreneurs de leur carrière et de leur développement ? C’est sur cette question que des professionnels RH ont été invités à débattre, à l’occasion de la 7e édition de l’université d’été du club DéciDRH qui s’est déroulée les 19 et 20 juin derniers à Lyon
Puissant vecteur d’innovation, l’intrapreneuriat reste encore méconnu des professionnels RH. C’est la raison pour laquelle le club DéciDRH a décidé de rectifier le tir. En mettant cette thématique au cœur des échanges de sa 7e université d’été, qui s’est tenue la semaine dernière à Lyon, le réseau de 250 membres a tenté de démontrer aux 70 participants présents que développer une culture intrepreneuriale était une stratégie idéale pour encourager ses collaborateurs à devenir acteurs de leurs carrières professionnelles. Au terme de deux journées riches en échanges de bonnes pratiques, les décideurs RH ont pu appréhender la manière dont cette culture pouvait être encouragée en entreprise. A en croire les propos d’Hélène Amoussou, responsable du marketing RH au sein de France Télévisions, ces deux journées ont tenu leurs promesses. « L’évènement a été fantastique : le sujet abordé était original et les intervenants présents étaient issus de tous horizons. En plus d’être une véritable bouffée d’oxygène, cet évènement m’a permis de découvrir les dispositifs d’intrapreneuriat qui ont été mis en place dans d’autres entreprises. Je suis repartie inspirée, avec plein d’idées en tête », raconte-t-elle.
Retours d’expériences de grandes entreprises et de PME
La 7e édition de l’université d’été du club DéciDRH a été ponctuée de plusieurs temps forts. « L’intervention de Michel Hervé, président du groupe éponyme, visionnaire en matière d’organisation participative a retenu mon attention. Celle d’Olivier Leclerc chez Alcatel-Lucent, sur le programme intrepreneurial BootCamp a également éveillé ma curiosité », témoigne Hélène Amoussou. Puisque les expériences d’intrapreneuriat dépassent désormais le seul champ initial des grandes entreprises, la prise de parole d’Emmanuelle Duez, co-fondatrice de la start-up Women’s Up a également suscité de nombreuses réactions de la part des décideurs RH. Sa vision des jeunes talents, aussi appelés « digital natives », a permis aux participants de comprendre que l’intrapreneuriat n’était pas qu’une question de génération. « L’ensemble des interventions m’a fait prendre conscience qu’il était possible d’insuffler une culture intrepreneuriale avec des choses simples, notamment via des actions qui pourraient, par exemple, prendre la forme de laboratoires de l’innovation RH permettant à notre groupe de partager des initiatives inspirantes en matière de recrutement », conclut Hélène Amoussou.
Aurélie Tachot