Le Challenge du Monde des Grandes Ecoles 2015 : dans les starting blocks
Le | Marque employeur
Professionnels RH et étudiants étaient réunis début février à l’Hôtel de Ville de Paris à l’occasion de la conférence de lancement du prochain CDMGE, dont la 7e édition est annoncée le 6 juin au stade Charléty. Cet événement avait rassemblé l’an dernier 6000 étudiants issus de 250 écoles et universités et une petite dizaine d’entreprises dans un cadre sportif et festif
A l’initiative de l’agence Quatre Vents, de la Fédération française d’athlétisme et du Journal des grandes écoles et universités, ce Challenge occupe une place un peu à part dans le paysage des relations écoles. « C’est un des seuls événements qui mélange universités, écoles de commerce et d’ingénieurs ; il est par ailleurs organisé dans un lieu neutre et associe fortement la question du handicap » résume Jean Agulhon, le DRH France de Renault, qui participera pour la première fois cette année. Tout comme Atos et EDF. Le groupe Lagardère est quant à lui fidèle chaque année depuis la création de ce rassemblement inter-écoles il y a 7 ans. En somme, on retrouve principalement des grandes entreprises déjà très actives sur le terrain des relations écoles, qui peuvent consacrer plusieurs dizaines de milliers d’euros pour participer à l’évènement. Un investissement sans doute à la hauteur de leurs enjeux de recrutement en pleine guerre des talents et de la visibilité générée auprès d’une cible sur-sollicitée d’étudiants à fort potentiel. Sur place, les jeunes pourront rencontrer les entreprises dans le cadre d’un Forum Métier organisé en marge de la compétition sportive. Le CDMGE revendiquait une moyenne de 2000 candidatures par entreprise présente pour l’édition 2014.
Tous en short
Les DRH présents à la table ronde organisée pour le lancement semblaient d’accord sur un point : la marque employeur, ce n’est pas que du marketing. « C’est notre vitrine et notre miroir : elle doit projeter la même image que la réalité » observe Philippe Vossen, DG RH de Nestlé. Loin de la solennité des forums et salons destinés aux jeunes diplômés, les entreprises impliquent leurs propres collaborateurs qui viennent courir aux côtés des étudiants. « On tombe le costume et la cravate ; cela permet de se voir autrement » conclut Catherine Benet, DRH d’Aéroport de Paris qui rempilera en juin prochain pour la deuxième année. Parmi la dizaine d’épreuves prévue, les participants pourront par exemple courir le « 10 kms » ou de tenter leur chance au lancer de poids, soutenus par des fanfares et autres spectacles de « pompom girls & boys ». Un tournoi de basket-fauteuil est aussi au programme.
Gaëlle Fillion