Le Top 5 des start-up RH préférées de LinkedIn
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Cela n’a échappé à aucun internaute… En début de semaine, LinkedIn a dévoilé son classement des 25 start-up françaises les plus prometteuses, tous secteurs confondus. La sphère des ressources humaines est bien représentée : PayFit, qui facilite les processus RH dont celui de gestion de la paie, s’est notamment emparé de la 1ère place du podium
Un énième classement ?
Oui ! Et il est tout aussi subjectif que les autres puisque LinkedIn a classé 25 start-up françaises à partir des données récoltées sur son site, utilisé par 16 millions de membres en France et 575 millions dans le monde. Concrètement, le réseau social professionnel a retenu quatre critères pour élaborer son classement :
- la croissance des effectifs entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018 (au minimum de 15 %)
- les interactions sur la plateforme entre l’entreprise et ses employés (nombre de vues et d’abonnés à la page LinkedIn de la start-up et le nombre de non-salariés ayant consulté les profils des employés de la start-up)
- l’intérêt pour les offres d’emploi diffusées (fréquence à laquelle les candidats les consultent et y postulent)
- la capacité à attirer des talents parmi les grands groupes figurant dans son autre classement phare appelé « LinkedIn Top Companies » (le nombre d’employés que la start-up a débauché de ces entreprises, rapporté à l’effectif global).
A noter que le fait que les start-up soient clientes ou non des solutions de LinkedIn n’est pas entré en ligne de compte dans l’élaboration de ce classement. Puisque la définition de start-up est parfois obscure, LinkedIn a pris les devants et s’est uniquement intéressé aux sociétés de moins de 7 ans, dénombrant 50 salariés ou plus, indépendantes et privées et ayant leur siège social en France.
Le Top 5 des start-up RH selon LinkedIn
1. PayFit
2. Wemanity
3. Malt
4. LumApps
5. easyRECrue
Lancée en avril 2016 par trois amis étudiants, PayFit s’empare de la première place du « LinkedIn Top Start-ups ». Initialement, la start-up avait pour ambition de simplifier l’édition des bulletins de paie. Au fil du temps, la couverture fonctionnelle de la solution s’est élargie aux déclarations sociales, aux congés, aux notes de frais… Deux ans et demi après son lancement, 2000 entreprises utilisent sa solution et ses effectifs sont passés à environ 120 collaborateurs. Moins connue dans la sphère RH car beaucoup plus transversale, l’agence Wemanity figure à la 6e place du classement des 25 start-up les plus prometteuses. Elle a pour mission de faire émerger une culture de l’innovation au sein des entreprises. Bref, d’aider les organisations à devenir « agiles ». Via des missions de conseils, de coaching et des actions de formation, Wemanity accompagne, entre autres, les managers. Elle édite, en partenariat avec ChooseMyCompany, un index dédié à la sensibilité des entreprises à l’agilité.
La plateforme Malt (ex-Hopwork), qui met en relation des freelances avec des entreprises, occupe la 11e place du « LinkedIn Top Start-ups » et la 3e place du classement dédié aux start-up RH. Lancé il y a 5 ans, le portail est plébiscité par 60 % des entreprises du CAC40. 90 000 travailleurs indépendants sont inscrits sur la plateforme, qui vient d’entamer sa conquête internationale en se lançant en Espagne, avec ses 70 collaborateurs. Surnommé « le super intranet », LumApps est un éditeur de logiciels lyonnais né en 2015 qui commercialise un portail d’entreprise facilitant le travail en groupe à distance. Air Liquide et Veolia en ont fait leur outil de travail. Des résultats qui valent à la société de 130 collaborateurs la 12e place du classement. EasyRECrue fait, elle aussi, partie des start-up les plus attractives en France. Elle figure à la 19e place du classement tous secteurs confondus. Ses solutions de recrutement en vidéo facilitent la présélection des candidats pour 500 entreprises (Carrefour, Axa…). La société, implantée dans 7 pays européens, dénombre près de 90 salariés.
Aurélie Tachot