Le Web 2.0 : de belles promesses, pour quels résultats ?
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« Nos clients sont tous en veille sur le Web 2.0 », raconte Anne Flamand, associée de l’agence Zcomme. Avec des stratégies qui se tournent de plus en plus vers la transparence, l’aspect collaboratif des chats, forums et autres blogs, le Web 2.0 a, en effet, de quoi séduire. A la croisée des chemins entre chat, vidéo et podcast, citons par exemple le « Webcast ». Proposé par Monster, il permet aux recruteurs de répondre aux questions des internautes en images, les films tournés sous forme d’émissions sont ensuite disponibles en podcast, téléchargeables sur lecteurs audio ou vidéo. « L’éternelle fiche métier est obsolète !, s’exclame Henri Danzin, directeur associé de l’agence OYEZ !. Les candidats veulent de l’échange et le Web 2.0 le permet. »
« Nos clients sont tous en veille sur le Web 2.0 », raconte Anne Flamand, associée de l’agence Zcomme. Avec des stratégies qui se tournent de plus en plus vers la transparence, l’aspect collaboratif des chats, forums et autres blogs, le Web 2.0 a, en effet, de quoi séduire. A la croisée des chemins entre chat, vidéo et podcast, citons par exemple le « Webcast ». Proposé par Monster, il permet aux recruteurs de répondre aux questions des internautes en images, les films tournés sous forme d’émissions sont ensuite disponibles en podcast, téléchargeables sur lecteurs audio ou vidéo. « L’éternelle fiche métier est obsolète !, s’exclame Henri Danzin, directeur associé de l’agence OYEZ !. Les candidats veulent de l’échange et le Web 2.0 le permet. »
Le Web 2.0 facilite aussi la personnalisation, une autre problématique en pleine émergence. Que ce soit en interne ou en externe, le ciblage du message devient indispensable pour séduire ou fidéliser. La magie des technologies permet, par exemple, de proposer des livrets d’accueil dynamiques pour les nouveaux salariés ou des espaces de recrutement personnalisables pour les candidats, ceux-ci pouvant faire leur marché dans l’information proposée. L’Apec a été précurseur en la matière avec son portail Apecnext.
Mais les attraits du Web 2.0 sont surtout utilisés pour leur originalité et leur impact en terme d’image. Les opérations de recrutement sur Second Life ont ainsi fait grand bruit. Mis en place par l’agence TMP NEO ou, plus récemment, par IMMERSO, les espaces virtuels Neo job meeting et Noovojob ont déjà séduit Areva, Alstom, Cap Gemini ou encore L’Oréal. Résultat : une couverture médiatique inespérée mais de rares recrutements…
« Pour l’instant, il s’agit plutôt d’opérations de communication isolées, peu d’entreprises ont bâti une stratégie autour de ces nouvelles technologies. » Selon Anne Flamand, le Web 2.0 change pourtant la relation avec les candidats et les employés. Il faut être prêt à l’assumer et à jouer le jeu de la transparence. Or, les moyens humains et budgétaires sont encore rarement à la hauteur. Henri Danzin souligne quant à lui le danger de vouloir trop en mettre et de perdre l’utilisateur : « un cinquième des applications sont souvent utilisées ! », prévient-il. Son conseil : faire le plus simple possible pour avoir l’information en quelques clics.