Les cadres de Hertz appelés à la « solidarité »
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Pour « préserver au maximum les emplois », les cadres français de la firme de location de voitures Hertz ont été invités à baisser leurs salaires de 5 % pendant trois mois, sur la base du volontariat.
Selon le délégué central CGT de l’entreprise, 67 % des personnes sollicitées auraient accepté. Malgré les polémiques qu’ils suscitent auprès des syndicats, ces « appels à la solidarité » semblent aujourd’hui se multiplier. Après les cadres du groupe Renault invités en mars à renoncer à leurs RTT pour financer le chômage partiel des ouvriers, ce sont les employés de Hewlett-Packard qui viennent d’être sollicités pour baisser leurs salaires. Mais cette fois-ci, selon les syndicats de l’entreprise, une majorité de salariés auraient rejeté la proposition.
Aux États-Unis, les décisions sont souvent plus brutales : chez Hertz, la direction a tout simplement décidé de réduire les revenus de tous les salariés du groupe, sans discussion possible. En France, le code du travail interdisant ce type de procédure sans l’accord individuel de chaque salarié, la filiale a dû s’en remettre au bon vouloir de ses cadres.