Les réseaux sociaux : un enjeu capital pour les entreprises
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Les entreprises ont tout à gagner à développer leur image de marque par le biais des multiples réseaux sociaux que sont LinkedIn, Facebook et Twitter. En fait, un « écart historique » commence à se creuser entre les sociétés qui s’impliquent dans le Web 2.0 et celles qui refusent de prendre ce virage, révèle une nouvelle étude d’USEO.
Le cabinet spécialisé dans les TIC a dévoilé début février les résultats de son enquête « Les réseaux sociaux d’entreprise : l’entrée dans l’ère du conversationnel » Une étude qui met notamment en avant les nombreux avantages dont peuvent bénéficier les sociétés en diversifiant leurs activités sur les divers réseaux sociaux.
Ceux-ci permettent bien sûr de maintenir le contact avec l’entourage, mais ils sont également un outil d’information efficace, lit-on dans le document. En plus, ils sont accessibles durant les temps morts, soient dans les transports en commun ou en période d’attente. Pour les entreprises, il s’agit donc de gains en termes de productivité.
L’arrivée du « social capital »
L’avènement des réseaux sociaux crée aussi une nouvelle donnée appelée « social capital ». Ce terme, en voie de supplanter l’autorité hiérarchique, est défini en fonction de l’audience qui a bénéficié d’une information divulguée par le biais de ces réseaux.
S’ils ne remplaceront jamais complètement les méthodes existantes, les réseaux sociaux vont amener les sociétés beaucoup plus loin. « Ils permettent à l’entreprise de socialiser en développant de nouvelles pratiques sur l’ensemble de ses fonctions », peut-on lire dans l’étude.
De nombreux outils offrant une gestion personnalisée des réseaux sociaux sont également présentés dans le document. Il est notamment question de Socialtext, qui permet de consulter les statuts de Twitter de collègues, tout en suivant différents fils RSS et blogues selon ses préférences.
L’étude stipule finalement que la performance des sociétés s’accroit lorsqu’elles font un usage ciblé des réseaux sociaux. « L’entreprise n’exploitait à présent que son capital »savoir et savoir faire« formalisé. Aujourd’hui, elle s’enrichit d’un réseau d’expertises en mesure de converser », conclut le document.
Jean-Michel Nahas