Michelin décroche le Trophée du capital humain 2014
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Au cours d’une soirée qui s’est déroulée à Paris le 26 juin dernier, le cabinet Michael Page et le journal Le Monde ont récompensé cinq entreprises pour leurs dispositifs en matière de formation, de diversité, de culture, de performance sociale et de flexibilité. Parmi elles, le groupe Michelin, qui s’impose comme le lauréat du Trophée du capital humain 2014
Après Pernod Ricard en 2013, c’est au tour de Michelin de marquer cette sixième édition des trophées du capital humain. Organisé par le cabinet Michael Page et le journal Le Monde, cet évènement a pour objectif de valoriser les initiatives des groupes de plus de 15 000 salariés cotés au SBF 120. Sur la vingtaine d’entreprises en lice, cinq ont été récompensées lors d’une soirée qui s’est déroulée le 26 juin, à la CCI de Paris. Voici le palmarès :
Michelin redessine sa politique formation
Grâce à son programme «
», Michelin a reçu le convoité Trophée du capital humain 2014. L’équation que le groupe a tenté de résoudre, afin de favoriser la montée en compétences de ses salariés, était pourtant loin d’être simple : moins de formations et plus de résultats. L’initiative a été déployée sur trois volets : la création d’un nouveau centre de R&D appelé « Campus RDI », la mise en place d’actions de tutorat et le recours au self-learning. « Nous avons pu diviser par 2,5 le temps de formation de nos collaborateurs », a expliqué Dominique Tissier, directeur de la formation.L’Oréal concile carrière et maternité
Dans la catégorie « Place de la femme dans l’entreprise », le groupe L’Oréal a scotché l’audience avec un programme qui prévoit, entre autres, le prolongement du congé maternité, le développement du télétravail et de l’expatriation, la mise à disposition de services (crèche, conciergerie…) L’enjeu ? « Ne pas résumer nos collaboratrices à leurs rôles de mères et être attentif à la maternité, une période charnière dans la carrière des femmes », a résumé Jérôme Tixier, DRH du groupe, dont le comité de direction est composé à 45 % de femmes.
Atos réinvente ses modes de travail
Lorsqu’en 2010, Atos a lancé son programme de transformation « Bien-être au travail », la flexibilité des modes de travail a pris une place prépondérante. Pas étonnant, donc, qu’il soit récompensé par un trophée dans cette catégorie. En développant le télétravail grâce au déploiement d’outils technologiques, en réaménageant ses locaux pour proposer à ses salariés des espaces de travail variés et en favorisant la création de communautés au travers d’un réseau social d’entreprise, la SSII a réussi à instaurer ce que Philippe Mareine, DRH du groupe, a appelé « une culture collaborative ».
Sanofi cultive la fibre associative
Dans la catégorie « performance sociale », Sanofi s’est illustré pour son association mondiale « Enfants de Sanofi », pour moitié financée par les dons des salariés du groupe. Lancée il y a plus de 20 ans, elle déploie des actions d’accompagnement ou de financement en faveur de la santé des enfants des collaborateurs. Dans le domaine du handicap, par exemple, elle est amenée à prendre en charge les frais qui sont peu remboursés par les organismes sociaux locaux. « L’association organise également des campagnes de prévention et de vaccination », selon Fabienne Astier, vice-présidente RH.
La Société Générale chouchoute ses collaborateurs
Au cours de la soirée, la banque a décroché un trophée dans la catégorie « culture d’entreprise ». Suite à la crise des subprimes qui a terni son image, « La Société Générale a décidé de se réinventer et de devenir l’entreprise relationnelle de référence », a expliqué Edouard Malo-Henry, DRH du groupe. Puisque la satisfaction de ses clients passe forcément par celles de ses collaborateurs, le groupe a mené plusieurs actions pour favoriser la qualité de vie au travail de ses équipes. Le projet a touché tous les volets de l’entreprise : RH, vente, management, communication…
Aurélie Tachot