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Monster lance BeKnown sur Facebook

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Monster a annoncé le 27 juin le lancement à l’échelle mondiale d’un nouvel outil : BeKnown, une application Facebook  permettant à la fois de séparer vie professionnelle et vie privée et d’exploiter le réseau pour trouver un emploi… Ou des candidats.

L’idée est venue d’un triple constat : les réseaux sociaux sont une opportunité incroyable en matière de recrutement, Facebook s’est professionnalisé et est devenu plus fiable, et il n’existait rien de ce type au niveau mondial. « A partir de là, sachant que nous n’allions pas réinventer un énième réseau social, pourquoi ne pas développer une application qui permette de séparer sa vie professionnelle de sa vie personnelle sur Facebook ? », souligne Laurence Bricteux, Directrice Monster Marketing France et Europe du Sud.

Le grand défi provenait de l’ampleur du déploiement : lancer une application accessible à tous les utilisateurs du réseau social au même moment dans 35 pays différents et en 19 langues a demandé une certaine organisation, d’autant que « comme nous voulions garder l’effet de surprise, le lancement a été assez confidentiel, nous avons peu communiqué en amont. » Si le projet est né au siège américain du groupe, le rôle de Monster France a représenté énormément de travail, en particulier au niveau de la traduction : « quand on lance ce type d’outil, s’assurer qu’il soit grammaticalement et orthographiquement correct est primordial, on ne pouvait pas se contenter d’un traducteur automatique et risquer des textes approximatifs. »

Un outil destiné à évoluer


Parmi les fonctionnalités à destination des clients de Monster, le programme SRP (Social Referral Program), incite les utilisateurs à faire circuler les offres d’emploi via BeKnown, permettant ainsi d’utiliser toute la force du réseau social pour toucher des candidats potentiels. Par ailleurs, « nous avons l’intention de lancer une enquête dans les semaines à venir. » Le groupe cherchera en effet à découvrir quelles sont les impressions des utilisateurs afin de savoir ce qui pourrait être amélioré, notamment en termes d’ergonomie, et éventuellement de futures fonctionnalités.

Après quelques jours de lancement, les principaux retours proviennent de la blogosphère et d’un public sensible à ce type d’actualités. Selon Laurence Bricteux, « ils sont plutôt bons. On a toujours l’impression que dans un cas comme celui-ci, le moindre bug suffirait à donner une image négative du projet et à le couler. Or, il y a eu très peu de bugs et ils ont été aussitôt corrigés. »

Séverine Dégallaix