Profilsoft s’implante à Londres
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L’éditeur de solutions de gestion de recrutement en mode SaaS Profilsoft a implanté début juin son premier bureau à Londres. Une étape logique dans le cadre de sa stratégie de développement international
Pourquoi Londres ? Plusieurs raisons ont poussé Profilsoft à choisir cette destination. Tout d’abord, selon Emmanuel Vasseur, fondateur, « cela coïncide avec la signature de nouveaux contrats avec deux clients anglais spécialisés l’un dans la santé, et l’autre dans les services à la personne. De plus, nos solutions sont déjà multilingues ». Enfin, critère facilitateur, la société étant basée à Lille, les allers-retours en Angleterre sont aisés. Ainsi, après le développement de bureaux en Grèce, en Allemagne et en Suède, Londres s’imposait comme une cible de choix dans la conquête internationale. Afin d’accompagner ce développement, Profilsoft a lancé une hotline européenne. Le but : pouvoir servir dans leur langue les clients européens.
Prochaine destination : outre-Atlantique
« À l’heure actuelle, environ 7 % de notre chiffre d’affaires concernent l’international. Nous espérons doubler cette part d’ici fin 2011 », annonce Emmanuel Vasseur. Les projets se multiplient donc pour Profilsoft. Dans le courant de l’été, des bureaux ouvriront au Canada. Les États-Unis sont également dans la ligne de mire de la société. Mais attention, pour conquérir ces marchés, il est nécessaire de s’adapter aux spécificités locales. C’est ce qu’explique Emmanuel Vasseur : « aux États-Unis par exemple, nous avons découvert les »Killing Questions« . Il s’agit de questions posées d’entrée de jeu aux candidats qui postulent en ligne et s’ils donnent de mauvaises réponses, on ne leur propose même pas de déposer leur candidature. De la même façon, nous devons nous adapter aux contraintes légales, notamment en matière de discrimination. »
Des solutions qui évoluent
Enfin, des évolutions technologiques sont également prévues. Les réseaux sociaux notamment font partie des projets de Profilsoft. L’éditeur espère être en mesure de faire du sourcing sur ces outils dans les prochaines semaines. Enfin, l’application a également évolué, grâce à l’intégration de technologies sémantiques permettant de mieux aider les clients à s’y retrouver dans leur premier tri grâce à une meilleure adéquation entre les candidats et le poste proposé.
Séverine Dégallaix