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Selon Eric Denaiffe, le cross-média devient quasi systématique.

Le | Marque employeur

Communication de recrutement, gestion de candidatures et communication interne, l’agence ORC Image & Stratégies d’Employeur œuvre depuis plus de 20 ans dans la communication RH.
Accenture, Avis, Total, HSBC, Cetelem, Xerox ou La Poste figurent parmi leurs références. Rencontre avec son directeur général, Éric Denaiffe.

Où en est la demande en communication RH ?

 

Les budgets ont légèrement augmenté ces dernières années, mais davantage par obligation, face à une pénurie croissante, que par stratégie proactive.

Parmi les secteurs les plus demandeurs, on retrouve, bien sûr, les filières en pénurie : les SSII et leur haut turnover, la grande distribution et son déficit d’image, les banques-assurances et leur très gros volume d’offres…

 

Quels sont les besoins de vos clients ?

 

Clairement d’être des employeurs de référence. Or, la concurrence est de plus en plus rude… et les places sur le podium restent limitées ! Il y a quelques années, ils pouvaient se contenter de passer une annonce dans la presse pour recevoir des myriades de candidatures. Aujourd’hui, il leur faut multiplier les efforts, d’où une utilisation quasi systématique de stratégies cross-média.

 

Internet est bien sûr incontournable, il a d’ailleurs représenté 60 % des dépenses de communication RH en 2007, que ce soit pour la promotion de la marque employeur ou la diffusion d’annonces. Mais le web ne suffit pas : la presse reste indispensable pour renforcer une image et l’évènementiel essentiel pour le sourcing. Il faut donc faire interagir multimédia, média et hors média.

 

Et qu’en est-il des candidats ?

 

Les candidats sont en demande de proximité, ils souhaitent rencontrer directement les recruteurs et les collaborateurs pour comprendre sur le terrain le quotidien de métiers devenus de plus en plus complexes.

 

C’est pourquoi la mise en relation directe a le vent en poupe. Concours, journées portes ouvertes, chats, réseautage… il s’agit souvent d’actions très ciblées destinées à une micro-population, de 500 à 2 000 personnes.