CVTrust obtient un coup de pouce de la Commission Européenne
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CVTrust continue la traque aux faux diplômes ! Financée dans le cadre du programme « Horizon 2020 » de l’Union Européenne, la société spécialisée dans la certification numérique pour le monde de l’éducation dévoile la seconde version de sa plateforme Smart Certificate, chargée d’émettre, de gérer et de vérifier les diplômes et les attestations en format sécurisé.
Dans le cadre du projet « Horizon 2020 », destiné à booster l’innovation, la Commission Européenne a décidé d’accompagner la scale-up CVTrust, qui édite la plateforme web Smart Certificate. « L’appel à projet de la Commission européenne, “horizon 2020”, demande de remplir un dossier qui prouve le statut de pionnier d’une entreprise dans un domaine. Cela implique au candidat de proposer une solution qui a un impact réel sur son marché. En l’occurrence, sur le marché du digital, l’impact de la certification numérique et sa valeur sur le marché de l’emploi nous a permis de débloquer les fonds », déclare David Goldenberg, CEO de CVTrust. Ce financement encourage l’éditeur dans le développement de la deuxième version de son outil, aujourd’hui utilisé par HEC Paris, l’INSEAD, Sciences Po Paris, les écoles de la CCI Paris Île-de-France, les écoles de l’Institut des Mines Telecom… La société souhaite notamment faire évoluer son expérience client. « Nous automatisons davantage la plateforme afin d’ouvrir notre offre à tous les organismes de formation en France et à l’international. Cette nouvelle version nous permet désormais de proposer un standard international de validation des diplômes et attestations de formation qui apporte une réponse concrète au contrôle des compétences et qui restaure une valeur essentielle au marché du travail : la confiance », indique David Goldenberg.
Un cryptage via la blockchain
Smart Certificate s’adresse aux établissements scolaires, aux organismes de formation et aux étudiants. Sa stratégie est donc à rebours de celle d’autres sociétés de vérification comme Verifdiploma. « Les utilisateurs sont des étudiants et des diplômés. Ils ont accès à notre plateforme, sur laquelle ils créent un profil qui recense leurs diplômes et leurs attestations. Ils décident ensuite s’ils souhaitent les partager avec les employeurs, qui peuvent gratuitement vérifier la validité de ces documents », explique David Goldenberg. Conçue en partenariat avec des écoles comme l’INSEAD en France ou l’IMD en Suisse, la plateforme permet de garantir l’authenticité des documents mais aussi de réduire les coûts d’administration d’environ 90 % en numérisant les documents à délivrer à leurs étudiants (diplômes, attestations, bulletins de note…). L’authentification de documents est rendue possible grâce à l’imbrication de plusieurs technologies comme la blockchain, les infrastructures de gestion de clés (IGC) et des mécanismes de cryptage. « Notre principe de vérification des documents se structure autour de trois principes. Le premier est l’intégrité, notamment garantie par une date de délivrance (vérifiable grâce à la blockchain et aux IGC ou à notre base de données). Le second est l’authenticité (vérifiable grâce à notre base de données et le processus de vérification de l’ensemble de nos clients). Le dernier est la validité, garantie par la non-expiration et la révocation de l’attestation », conclut David Goldenberg.
Par Olivier Morin