Les hommes et les femmes partagent les mêmes motivations
Le | Motivation & engagement
La maxime « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » s’applique-t-elle dans la sphère de l’entreprise ? Dans son baromètre dédié à la motivation au travail, PerformanSe bouscule les idées reçues et démontre que l’investissement personnel des deux sexes repose sur les mêmes mécanismes. Seule leur expression peut varier en fonction des individus
Zoom sur ces leviers de motivation classés par genre.
Après avoir classé les leviers de motivation des salariés en fonction de l’âge, du statut et des pays, PerformanSe se penche sur un filtre qui fait traditionnellement couler beaucoup d’encre : le genre. A l’occasion du dernier volet de son baromètre, l’éditeur dévoile que sur le sujet de la motivation au travail, la parité est de mise ! En compilant les réponses d’environ 52 000 personnes (majoritairement cadres) ayant passé son test d’évaluation sur les 9 motivations au travail (l’altruisme, l’appartenance, l’apprentissage, l’autonomie, l’organisation, le pouvoir, la réalisation, la reconnaissance et la diversité), la société a dressé un podium des trois occurrences qui enregistrent les plus gros scores.
Top 3 des critères de motivation par genre
1 | 2 | 3 | |
Homme | REALISATION | ORGANISATION | AUTONOMIE |
Femme | REALISATION | ORGANISATION | AUTONOMIE |
Des facteurs de motivations qui convergent
Le premier enseignement de ce baromètre saute aux yeux : les hommes et les femmes sont stimulés par les mêmes leviers de motivation, en l’occurrence la réalisation (l’atteinte d’objectifs difficiles), l’organisation (les processus bien définis) et l’autonomie (la liberté d’action). Trois critères qui sont transverses selon les âges, les statuts et même les pays, d’après les précédents volets du baromètre. « Quel que soit leur genre, les collaborateurs cherchent à pouvoir réaliser un projet professionnel au sein d’un cadre structuré qui laisserait toutefois suffisamment de latitude pour travailler à son rythme, via sa propre méthode », décrypte Alexandra Didry, responsable R&D chez PerformanSe. Contrairement aux idées reçues, les hommes et les femmes partagent ainsi la même vision de l’environnement de travail idéal. « Certes, ils sont mis en mouvement par les mêmes motivations profondes au travail. Pour autant, cela ne signifie pas que leur expression, c’est-à-dire la manière dont elles se traduisent, est la même », nuance-t-elle.
Le prisme du statut, plus éclairant
Les résultats de ce baromètre, qui sont à rebours des études sur le leadership des femmes, à qui on attribue généralement davantage d’empathie et de bienveillance, soulève une question-clé : en abordant la motivation sous le prisme du genre, les entreprises vont-elles droit dans le mur ? Sans arriver à cette conclusion, Alexandra Didry conseille de « considérer chaque collaborateur comme un individu et de ne pas projeter de stéréotypes sur les genres. » Pour comprendre quel environnement de travail est aujourd’hui favorable à l’engagement de leurs collaborateurs, les entreprises ont tout intérêt à affiner ces résultats par un autre filtre : celui du statut. Les enseignements sont alors beaucoup plus riches. Selon PerformanSe, plus un collaborateur est en haut de l’échelle hiérarchique, plus il sera stimulé par le critère du pouvoir, c’est-à-dire par une position de leader et d’influenceur. Un facteur de motivation que les top managers de sexe féminin et masculin citent respectivement en première et seconde position du podium.
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Aurélie Tachot