3 min avec Andreï Vestemeanu, co-fondateur de Wisembly
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En développant une application pour digitaliser les réunions des entreprises, la start-up Wisembly a rapidement réussi à se faire un nom dans la sphère des RH. Et le fait d’avoir convaincu 400 grands comptes ne l’empêche pas de se réinventer. Nouvelle solution, développement à l’international, recrutement… En 2015, sa feuille de route est chargée
Lancée en juin 2010, Wisembly est arrivée sur le marché du logiciel avec une solution web qui permet aux entreprises d’animer et d’assurer le suivi de leurs réunions, via des fonctionnalités de partage de documents, d’administration de sondages, de rédaction de compte-rendu… Un outil qui répond à un véritable enjeu opérationnel : selon une enquête de la start-up, un cadre sur deux reporte son attention sur autre chose lorsqu’il est en réunion, comme l’échange de mails ou les jeux sur smartphones. Or, ces derniers passent, chaque année, l’équivalent de 23 jours en réunion !
Avec pour promesse de rendre les réunions véritablement productives, Wisembly n’a pas eu de mal à convaincre les entreprises, notamment les grands comptes. Aujourd’hui, la start-up parisienne dénombre plus de 400 clients (Auchan, Deloitte, Google…) répartis sur cinq continents. La jeune équipe est également suivie de près par les fonds d’investissement. En janvier 2014, elle a bouclé une levée de fonds d’1,5 million d’euros qui lui a permis de passer de 17 à 37 collaborateurs.
Un capital sur lequel la start-up devrait continuer de capitaliser en 2015. Non seulement elle prévoit de s’implanter au Royaume-Uni mais elle lancera également la version béta d’une application dédiée aux petites réunions d’équipes. Autant de projets qui lui permettent d’envisager un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2015, dont 15 % générés à l’international. Comment la société réussit-elle à croître dans un marché aussi concurrentiel ? Les réponses d’Andreï Vestemeanu, co-fondateur de Wisembly.
Aurélie Tachot