RSE : Bluekiwi lance une nouvelle version très attendue
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Acteur historique sur le marché des réseaux sociaux d’entreprise, Bluekiwi s’est fait plutôt discret ces dernières années, occupé à déployer sa solution au sein du groupe Atos, qui l’a racheté en 2012. Changement de cap pour 2015 : l’éditeur renforce ses équipes techniques et commerciales pour (ré)attaquer le marché en France et en Europe du Nord
Atos : « notre plus gros client »
En 2012, l’intégrateur Atos rachetait Bluekiwi avec un objectif principal : concrétiser en interne le projet « Zéro Email » annoncé un an auparavant par son PDG Thierry Breton. « Le nom du projet était symbolique. L’objectif était de faire cohabiter différents modes de communication et de casser les silos. Mission accomplie puisqu’aujourd’hui les emails échangés en interne ont été divisés par trois » assure Dominique Grelet, ex-Bull qui est arrivé à la tête de Bluekiwi Software en novembre dernier. En 2013 et 2014, la priorité a été donnée au succès du déploiement chez Atos, qui est en outre son actionnaire principal, son fournisseur en tant qu’hébergeur de données (en France, insiste l’éditeur) et son partenaire commercial. « Au niveau mondial, toutes technologies confondues, il représente l’un des plus grands déploiements, avec 50 000 utilisateurs actifs à ce jour, et un objectif de 100 000 cette année suite à l’acquisition de Bull et Zerox » indique Dominique Grelet. La mission du nouveau PDG consiste désormais à accélérer le développement sur d’autres comptes. Bluekiwi revendique une centaine de clients, dont Michelin, GDF Suez ou Allianz, la plupart des grands comptes ayant été signés avant le rachat.
Première évolution majeure depuis 2013
Il y a quelques semaines, l’éditeur annonçait le lancement de la nouvelle mouture de sa plateforme collaborative désormais baptisée Aoraki. « Cette version regroupe l’ensemble des évolutions opérées à la faveur du déploiement chez Atos, en termes d’améliorations non fonctionnelles et fonctionnelles » explique Dominique Grelet. En somme, une optimisation du logiciel en matière de sécurité, de scalabilité - c’est à dire la capacité de l’application à garder son niveau de performance quel que soit le contexte - et une simplification de l’interface utilisateur. « Nous avons complètement revisité la cadence de notre »versioning« : aujourd’hui, nous nous engageons sur 3 mises à jour majeures par an » assure Bluekiwi. L’atout de cette solution par rapport à la myriade de RSE concurrents comme Yammer ou Jive ? « Nous avons nativement la capacité à intégrer l’existant de nos clients. Nous ne nous sommes pas fait racheter par un gros éditeur américain ; nous n’avons pas de portfolio applicatif à défendre. Notre solution apporte naturellement du liant entre les différentes applications métiers existantes » explique Dominique GreletDotée d’une équipe de 60 personnes répartie sur 4 pays - France, Pays-Bas, Autriche et Espagne, Bluekiwi compte recruter 10 personnes cette année. « En 2014, nous avons enregistré une progression à deux chiffres de notre CA ainsi qu’une croissance de 50 points de notre marge opérationnelle. En 2015, nos objectifs sont de l’ordre de +40 % en termes de chiffre d’affaires » conclut le PDG.
Gaëlle Fillion