« Notre solution de veille et d’analyse est le Médiamétrie des médias sociaux », Loïc Moisand, Synthesio
Le | Marque employeur
Lancée en 2006 par deux anciens étudiants de l’ESSEC, la société Synthesio a rapidement su se faire un nom sur le marché de la veille 2.0. Comment ? En aidant les entreprises à analyser leur réputation sur les médias sociaux afin d’optimiser leurs services, mais aussi leur marque employeur
Les explications de Loïc Moisand, le co-fondateur.
Quel est le positionnement de Synthesio ?
Avec mon associé, nous avons créé Synthesio en 2006 via l’incubateur de l’ESSEC. Notre objectif était d’aider les directions marketing, qui ont accès à de nombreuses données sur les achats de leurs clients, à mesurer les performances de leurs investissements. En 2008, nous avons lancé une solution SaaS qui est « le Médiamétrie des médias sociaux ». Elle permet aux entreprises d’identifier les échanges pertinents sur leur marque, d’analyser leur réputation en ligne, de gérer leurs relations clients et de mesurer le R.O.I. de leurs activités sociales, au travers de tableaux de bord. C’est aujourd’hui un outil qui est plébiscité par des grands comptes dont Ford, L’Oréal, Orange…
Votre solution répond-elle aux enjeux de marque employeur ?
En collectant les conversations issues de 600 millions de sources sociales, notre solution peut répondre à une grande variété de problématiques, y compris celle de la marque employeur. Parmi nos clients, nous avons, par exemple, des compagnies aériennes qui sont confrontées aux photos que leurs salariés saisonniers mettent en ligne sur Internet. Ces derniers sont dans des situations qui ne sont pas en adéquation avec l’image de marque que l’entreprise souhaite véhiculer. Notre plateforme permet justement d’anticiper ces situations à risque, de les détecter avant qu’elles ne prennent de l’ampleur, d’alerter les équipes susceptibles d’intervenir…
Comment allez-vous la faire évoluer en 2016 ?
Nos projets sont assez confidentiels. Ce que je peux vous dire, c’est que de nombreux chantiers sont en cours, suite à la levée de fonds de 20 millions de dollars (NDLR : environ 14 millions d’euros) que nous avons clôturée il y a deux ans auprès d’Idinvest Partners. Nous travaillons, par exemple, à la mise en place de standards de marché pour mesurer précisément l’efficacité des médias sociaux sur l’impact business des entreprises. Cette année, nous devrions, par ailleurs, recruter plusieurs commerciaux et développeurs pour compléter nos bureaux de New York, Paris, Londres et Singapour, qui sont déjà occupés par nos 150 collaborateurs.
Aurélie Tachot